Les liaisons dangereuses (par Gossip Girl)

Voici la suite !

Chapitre 25

Nate Archibald

Longeant étroitement le terrain de basket, je réussi à me faufiler derrière un buisson, épiant du coin de l'œil mon ex petite amie avec ce banlieusard dont j'ignorais tout. Je n'en revenais pas d'être réduit à faire la même chose que Chuck - sauf que lui bien-sûr payait quelqu'un pour le faire - ce que je pourrais me permettre aussi c'était évident, mais l'espionnage avait ce petit truc amusant qui me faisait sourire. D'ailleurs j'arrêtais de suite ce sourire niais que j'avais sur mon visage pour me concentrer sur ma mission. Ma petite amie était en train de se faire draguer par un crétin de Brooklyn, ce n'était pas vraiment le moment de rigoler.

L'observant toucher les cheveux de Serena, je maugréai quelques mots qu'il vaudrait mieux ne pas retranscrire.

_Nate Archibald, mais qu'est ce que tu fais caché ici ? S'exclama une voix aigüe dans mon dos

Je me retourna d'un seul coup, surpris que quelqu'un puisse me connaître dans ce quartier.

_Vicky ? M'exclamais-je en reconnaissant la peste qui servait de demi-sœur à Carter, Qu'est ce que tu fais à Brooklyn ?
_Et toi que fais-tu caché derrière cet arbre ? S'enquit la gamine qui n'en n'était pourtant pas une puisqu'elle avait notre âge

Disons juste que son âge mental n'égalait pas le notre en tout cas.

_Ça ne te regarde pas, la rembarrais-je énervé
_Je devrais peut-être poser la question à Serena alors..insinua t-elle en commençant à se diriger vers mon ancienne petite amie et ce Dan Humphrey.
_Reviens ! Espèce de ..

Je m'arrêta de suite, prêt à prendre mes jambes à mon coup pour faire passer cette sale peste pour une gamine complètement folle et jalouse. Et je n'avais pas beaucoup d'effort à faire pour qu'on la considère comme cela. Détestée de tous, à commencer par son demi-frère, Vicky Baizen était probablement la pire peste de Manhattan. Et c'était surement pour cela que Georgina était sans conteste la seule personne de l'Upper East Side à supporter sa présence.
Chuck et moi pensions que Vicky était amoureuse de moi depuis genre...Toujours, et qu'elle était atrocement jalouse de Serena, ce qui n'était pas vraiment étonnant puisque toutes les filles étaient jalouses de Serena de toute manière.

Je poussai un soupire d'exaspération lorsque je l'aperçut aborder ma petite amie et ce Dan Humphrey. Je me plaquai contre le mur pour me cacher d'eux et entreprit de fuir avant qu'ils viennent vérifier si j'étais réellement en train de les espionner.

Je commençai donc à partir vers les buissons lorsque mon portable se mit à sonner. Observant le nom de mon meilleur ami s'afficher sur l'écran, j'hésitai quelques instants puis me décidais enfin à décrocher.

_Allo ? Fis-je en portant le combiné à mon oreille
_Nate..murmura une voix enroué au bout du fil
_Chuck...ca va ? M'inquiétais-je de suite, car je ne l'avais jamais entendu pleurer, encore moins à travers un téléphone
_B..Bll..Blair..hoqueta t-il
_Mais qu'est ce qui s'est passé Chuck ?! M'écriais-je paniqué, me fichant bien que Serena m'entend ou non
_Elle a eu un accident..bafouilla t-il entre ses sanglots, Elle est à l'hôpital, Nate il faut que tu viennes, je suis tout seul..
_Bien sur, j'arrive tout de suite, on se retrouve la-bas, le rassurais-je en sentant ma voix trembler comme la sienne, … C'est grave ? Lui demandais-je finalement

Je n'entendis qu'en simple réponse, un nouveau sanglot.

_Chuck..il faut que tu appelles quelqu'un d'autre en attendant, je suis assez loin de l'Upper East Side, je ne pourrais pas être là tout de suite ..

Il maugréa quelque chose que je ne compris pas puis raccrocha.

Je m'emparai de mon sac qui était resté par terre et entreprit de courir pour trouver un taxi au plus vite dans ce coin paumé de Manhattan.

_J'y crois pas ! S'écria la voix de Serena derrière moi, Tu m'as espionné Nate ?
_Je suis pressé là, m'empressais-je de répondre avant de partir en courant
_Nate ! L'entendis-je hurler au loin

S'ajouta à son cri, le rire méprisant de cette garce de Vicky Baizen. Cette peste, j'aurais sa peau un jour...

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Chapitre 26

"_...Tu tiens beaucoup à Blair ? L'interrogeais-je pour briser le silence

Et à l'instant où je posai cette question, je me maudissais de l'avoir fait.
Quelle question idiote..

_Comme toi tu tiens à Lukas j'imagine ..

C'était beaucoup alors, beaucoup trop..."

Oh non !!! C'était TROP COURT !!!! En plus le prochain c'est un Georgina CHUCK !!! Et j'ai trop envie de le lire parce que de un on aura des nouvelles de Lukas et B de 2 les deux amis vont de nouveau se parler et puis c'est tout MDR je veux trop le suivant !!! VITE !!! <3 !!! J'adore tellement ta fiction... ^^

J'ai bien aimée ce passage où Nate observe Serena, c'est mignon. (Mon petit coeur de Serenate reviens. :p). En tout cas j'ai hâte de voir le prochain chapitre apparament il y aura du Georgina et Chuck, j'ai hâte !

Bon une fois encore tu es cruelle Mais al team orishas adore une fois de plus !! Mais c'est mille fois trop court
Ton histoire suit vraiment une très belle évolution Nate est trop craquant!! Et Chuck

Mais j'espère bien voir Georgina et Chuck faire un retour fracassant !!

La suite!! TROP TROP TROP TROP bien!!

Merci ! Ça me touche vraiment tous vos commentaires et vos avis, je suis ravie de faire quelque chose qui vous plait (même si c'est très différent de la série !). Je sais que le dernier chapitre était plutôt court (comparé à celui-ci) mais c'est parce que j'essaye d'intégrer petit à petit la nouvelle intrigue qui concerne Serena et Nate (j'ai envie de m'intéresser un peu aux autres personnages aussi, pour éviter de répéter un peu tout le temps les même histoires). Et donc vous avez raison, voici ENFIN le chapitre de Georgina et Chuck (je dis ENFIN car il me semble que c'est le premier où ils sont tous les deux depuis cette saison 2 donc il était temps en effet). Vous savez que j'adore leur relation (et j'espère que vous aussi) donc je suis contente de vous poster ce chapitre-ci car il est un de mes préférés, j'étais trop émue quand je l'ai écrit xD
Donc je vous laisse vous faire votre propre avis ! Merci encore une fois de me suivre !


Chapitre 26

Georgina Sparks

Mes jambes courraient à une allure folle, je ne les contrôlait même plus. Je ne contrôlait plus rien, absolument rien. Ni les larmes qui coulaient sur mon visage, ni mon coeur qui battait à tout rompre et qui semblait juste sur le point d'exploser.

Chuck venait à l'instant de m'appeler pour me prévenir de l'accident de Lukas et Blair et je m'étais précipitée à l'hôpital sans réfléchir. Qui ? Quoi ? Où ? Comment ? Je ne voulais même pas le savoir, je ne voulais rien savoir, juste courir.

Arrivée devant les grands bâtiments de marbre blanc des urgences de New-York, je me précipitai dans le hall, interpelant une infirmière qui passait par là. Elle ne sembla pas comprendre mon langage désespéré et noyé de spasmes Me regardant incrédule, elle me proposa d'un geste vague d'aller m'installer dans une salle d'attente. Même les insultes n'arrivaient pas à sortir de ma gorge et je la regardai désespérée sans protester davantage.

_Georgina ! Entendis-je soudainement

Je me retournai vers Chuck qui venait visiblement d'arriver lui aussi. Il était essoufflé, avait le visage rouge, et la même lueur inquiète aux fond des yeux.

Me précipitant sur lui, je réussis finalement à extirper un son audible de ma gorge :

_Chuck qu'est ce qui s'est passé ?!
_Aucune idée, me répondis t-il avec un trémolo dans la voix, Les urgences m'ont appelé avec le portable de Blair et je t'ai tout de suite appelé..
_Merci, murmurais-je

On se contempla quelques secondes dans les yeux, se demandant probablement pourquoi on venait de se haïr pendant tout ce temps. Ça paraissait tellement superficielle maintenant.

_On devrait monter à l'étage, proposa t-il alors

Je le suivit dans l'ascenseur et on resta silencieux tous les deux, jusqu'à ce qu'ils se décident à rompre le silence :

_Tu pleures ? S'exclama t-il
_Toi aussi ! Le rembarrais-je sur le même ton désinvolte

Il essuya la larme qui venait de couler de son œil et qu'il n'avait même pas remarqué. Puis, on a rigolé, mais je vous l'accorde, c'était pas très drôle.

Les porte de l'ascenseur s'ouvrirent alors et je laissai Chuck aller se renseigner au près des infirmières que je ne pouvais même plus voir en peinture.

Il revient vers moi quelques secondes plus tard puis m'expliqua :

_Ils sont arrivés tous les deux il y a une vingtaine de minutes, ils sont en bloc opératoires donc on ne peut pas les voir, ils viendront nous dire dès qu'ils auront des nouvelles sur leurs états de santé.

Il m'avait sorti ça d'un bloc, sans respirer, et j'ignorais si je devais être soulagée.

_Est ce que c'est une bonne nouvelle ? L'interrogeais-je alors
_Disons, que c'est une nouvelle .. neutre, me répondis t-il en y réfléchissant

Et j'ignorais s'il essayait de plaisanter ou non.

On s'installa alors tous les deux en silence dans la salle d'attente. Mal à l'aise de nous retrouver ensemble, cela faisait tellement longtemps que j'en avais presque oublié que nous avions été amis. D'ailleurs, l'avions-nous réellement été ? Non, c'était une question stupide, me rendis-je compte en l'observant à la dérobée. Une question plus juste aurait-été : Avions-nous réellement cessé d'être amis ? Malgré ce qu'on avait voulu se faire croire, il me semblait bien que non.

_...Tu tiens beaucoup à Blair ? L'interrogeais-je pour briser le silence

Et à l'instant où je posai cette question, je me maudissais de l'avoir fait.
Quelle question idiote..

_Comme toi tu tiens à Lukas j'imagine ..

C'était beaucoup alors, beaucoup trop...

_...Tu me détestes ?

Je me mordis la langue une seconde fois.
La peur de perdre quelqu'un me faisait vraiment poser des questions totalement idiotes !

_Pas autant que toi..
_Pardon ? Répondis-je déstabilisée par sa réponse
_Je ne te déteste pas autant que tu te détestes toi-même.. me répondis t-il sans oser me regarder
_C'est difficile de détester plus que ça, lui fis-je alors remarquer

Je m'étonnais qu'il s'intéresse un tant soit peu à ma dépression post avancée suicidaire.

Je lui demandai alors (mes questions débiles étant déjà toutes posées, je ne perdais plus grand chose) :

_Lukas t'as dit pour .. ma tentative de suicide d'il y a quelques mois ?
_«Tentative», répéta t-il en masquant un rire jaune
_.. Tu ne t'es jamais inquiété pour moi ?
_Non..répondis t-il en se retournant vers moi, Je n'ai jamais eu besoin de m'inquiéter pour toi, je te connais bien ...Tu es comme moi.
_Tu ne me pensais pas capable de le faire ? Compris-je finalement
_Bien sur que non ! S'exclama t-il, Tu te fiches trop de la vie pour vouloir y mettre fin …

Je m'arrêtai un instant, ne comprenant pas vraiment ce qu'il venait de me dire.

_Mais c'est absurde ! C'est quand tu ne te préoccupes pas de ta vie que tu veux y mettre fin !
_C'est l'exacte contraire Georgina, c'est parce que tu te préoccupes tellement de ta vie que tu as envie de l'arrêter, c'est parce que justement tu y tenais que tu te rends comptes qu'elle n'est pas ce que tu voulais ! C'est quand tu te suicides que tu as pleinement conscience de ta vie – tu as conscience que tu l'as raté, certes – mais tu en as conscience ! Et il faut être réaliste, toi tu t'en fiches totalement, on est pareils tous les deux..Ça nous préoccupe pas beaucoup tout ça..

Je me disais souvent, que parfois, il pouvait faire un bon philosophe, dommage qu'il importait si peu d'importance à ses études, il était pourtant très intelligent comme garçon...

_Alors pourquoi es-tu ici ? L'interrogeais-je ironique, Si tu t'en fiches ?
_Je me fiche de ma vie, pas de la sienne..

Il avait raison. Moi non plus, je n'avais jamais su pourquoi j'existais, et maintenant que Lukas n'était plus là, je venais seulement de le comprendre. C'était pour lui. C'était ma raison de vivre, et vivre était un grand mot que je n'avais jamais vraiment utilisé.
Je comprenais à l'instant tout ce que je venais de vivre, tout ce que je venais de traverser, je comprenais ma vie, mon passé, mes erreurs, la haine de Chuck. Tout était soudainement devenu clair à mes yeux. Ma solitude, c'était ma seule famille et ma pire ennemie.

Je m'exclamai alors, sans réfléchir, prêt à sortir tout ce que j'avais sur le cœur à mon ex meilleur ami que je haïssais si profondément de m'avoir abandonné durant tout ce temps où je n'avais besoin que de lui :

_Je sais ce que tu penses de moi Chuck Bass...Tu me prends pour une salope, une petite écervelée qui fume, qui boit et qui se drogue, juste pour qu'on s'intéresse un peu à elle. Juste une pauvre fille qui manque cruellement d'attention pour exister ! M'exclamais-je en me relevant, Mais tu sais quoi ? … Tu as raison de penser ça. C'est ce que je suis. Je ne fais pas semblant de l'ignorer moi..
_Pourquoi tu dis ça ? S'étonna t-il
_Tu me détestes Chuck, j'ai bien compris ! Lui répondis-je toujours de plus en plus furieuse, Tu hais Georgina Sparks, la salope de Manhattan ! Mais tu sais pourquoi tu me détestes tant au moins ? C'est parce que je représente tout ce que tu méprises, tout ce que tu hais dans ce monde, tout ce que tu voudrais anéantir … toi-même. C'est parce que je suis comme toi que tu me hais !
_C'est faux...
_Depuis que tu as rencontré ton 'grand amour', ironisais-je, Tu sembles oublier qu'on était deux dans cette histoire. Oui je fume, je bois et je me drogue. Mais je l'ai pas fait toute seule tout ça. C'est avec toi que je buvais, que je séchais les cours, c'est avec toi que j'ai commencé la drogue et les manipulations. Tout ça c'est nous deux ! Je sais que je t'ai empêché d'être avec Blair, ...et tu voulais que je t'explique pourquoi hein ? Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi je lui ai avoué notre plan de manipulation ? M'exclamais-je alors, Ce soir là, dans le bar, tu m'as demandé si j'avais fait ça par jalousie ou par pure méchanceté... Tu m'as dit que tu préférais savoir que c'était de la jalousie, parce que c'était la seule excuse que tu accepterais et que tu comprendrais.

Il approuva d'un signe de tête, se remémorant le dernier moment que l'on avait passé tous les deux, dans ce bar sombre, il y avait presque un an maintenant, l'endroit où la guerre avait été déclarée.

Je continuai alors :

_Mais je ne te l'ai pas dit..La vérité Chuck, c'est que j'ai dis ce que tu avais besoin d'entendre... Au fond tu voulais pas que je te dise que j'avais fait ça par jalousie, t'aurai pas su quoi répondre, pas su quoi faire. Tu ne sais pas comment réagir face aux sentiments des autres, sauf quand c'est de la haine … Alors je t'ai dit que je l'avais fait par méchanceté. Là c'était plus simple pour toi, tu n'avais plus qu'à me haïr sans te poser de question. Je t'ai libéré Chuck, et moi je me suis enfoncée...
_Georgina..me coupa t-il soudainement blême
_Bien sur Chuck, que c'était par jalousie que j'ai fait ça ! M'emportais-je sans l'écouter, J'étais jalouse que toi tu es réussi à t'en sortir et pas moi. Mais je t'ai laissé faire. Je me suis dit, que peut-être qu'une fois que tu en serais sorti, de tout ça, tu reviendrais pour m'aider, pour me sortir de là à mon tour, comme je l'ai fait pour toi. Quelle conne. Je n'aurai jamais du y croire..
_Tu avais Lukas à ce moment là...tenta t-il de se défendre, pris au dépourvu
_Arrête je t'en prie, soufflais-je exaspérée, Je sais que tu t'es cherché des excuses tout ce temps pour te déculpabiliser. Et tant mieux pour toi si tu les as trouvé parce que ça t'as peut-être aider à mieux vivre, sans rien sur la conscience. Mais ça ne suffit pas. Il y a des mots qui ne suffisent pas.
_Qu'est ce qui suffirait ? M'interrogea t-il
_Qu'on retourne en arrière, que tout ça ne se soit jamais passé, que tout recommence comme avant, que je n'ai jamais touché à la drogue, que l'on soit heureux tous les deux.. énumérais-je en levant les yeux au ciel
_C'est impossible.
_Je sais, le coupais-je catégorique.

Je ne le savais que trop bien.

_...Mais je suis contente que toi, tu t'en sois sortie...continuais-je
_Je ne te laisserai plus tomber Georgina, cette guerre est terminée, je veux bien la perdre, je m'en fiche...me souffla t-il en se rapprochant de moi
_J'ai déjà tout perdue, et pas que cette guerre..
_Il n'est peut-être pas trop tard ! s'exclama t-il, Je te promet que je ne te laisserais plus tomber, moi et lukas on va s'occuper de toi désormais, tu ne serais plus jamais seule. Je t'aime, tu le sais. Même si c'est dur à dire, je t'aime Georgina, tu es ma meilleure amie. Je suis désolé de l'avoir oublié..s'excusa t-il d'une sincérité si perceptible que mon cœur se crispa
_...C'est ça.
_'Ça' quoi ? M'interrogea t-il perplexe
_'Ça'... qui suffirait..
_Alors on est peut-être pas si loin du compte, peut-être qu'on en sortira enfin .. de ce tunnel., me souffla t-il en se rapprochant de moi
_Tous les deux, chuchotais-je en me blottissant dans ses bras.
_Je crois que Blair avait raison en faite, murmura t-il, J'ai passé mon temps à dire que je n'aimais personne, que je n'avais pas de cœur, mais j'avais juste pas envie de m'avouer que j'étais comme tout le monde..Je t'ai toujours aimé Georgina, et Nate aussi. Et maintenant Blair a pris une place énorme dans mon cœur. Je suis désolé de t'avoir mis de coté...

Et de lui, j'allais en avoir besoin. Tout comme lui avait besoin de moi, parce qu'à l'autre bout de ce couloir, nos raisons de vivres se battaient contre la mort. Je n'avais jamais eu autant besoin de lui. Je m'écroulais en sanglot dans ses bras tandis que je sentais ses larmes couler à son tour sur ma nuque tremblante.

_S'il vous plait, nous interpella une voix dans notre dos

On se retourna précipitamment vers le médecin puis on s'exclama à l'unisson :

_Alors ?!
_Ils sont tous les deux dans le coma, leurs états est stable pour l'instant..leur répondis l'homme à la blouse blanche
_On peut les voir ? Me précipitais-je en me ruant sur lui
_Seulement … leurs familles proches. Vous avez des liens de parentés ?
_Lukas est ma seule famille, répondis-je de suite

Il semblait étonné de ma réponse, tout comme moi d'ailleurs. Je n'avais jamais réfléchi à ça, mais il est vrai que ça faisait longtemps que je ne considérais plus mes paternels comme des membres de ma famille. La seule personne que j'avais dans ma vie, c'était Lukas. Et si je venais à le perdre, je n'y survivrais pas. A cette pensée, je m'écroulais de nouveau dans un cri désespéré et tombai à terre où Chuck me ramassa, m'aidant à me relever.

_Je suis désolé, murmura le médecin, Seulement les membres de la famille peuvent entrer dans cette zone de l'hôpital, attendez encore un peu, et quand ils seront réveillés, vous pourrez voir vos amis..
_Parce qu'ils vont se réveiller ? S'assura mon meilleur ami

L'homme ne répondis pas et ce fut le silence le plus difficile que j'eus à supporter de mon existence.

_Pour l'instant, leurs états est stables.

Et il quitta la salle d'attente.

Chuck m'aida à m'installer sur une chaise, et toujours tremblantes, je bégayai entre mes sanglots :

_S'il..lui..arrive...quelque..chose..
_Je sais, me coupa t-il en m'embrassant sur le front, Je sais.
_C'est ma ..seule..famille.

Il se recula mal à l'aise, puis il sembla hésiter un instant avant de murmurer faiblement :

_Je t'ai menti Georgina, tout à l'heure..
_A propos de ?
_..Je me suis toujours inquiété pour toi, pendant tout ce temps, lâcha t-il d'un seul coup
_Merci..soufflais-je émue par sa franchise
_Mais tu ne vas pas aimer ce qui va suivre du coup..continua t-il faiblement, … J'ai essayer de joindre tes parents pendant ces neufs mois, je ne savais plus quoi faire pour toi, je me suis dit qu'ils étaient peut-être les seuls à pouvoir t'arrêter..
_Tu as réussi à les retrouver ? L'interrogeais-je surprise
_Il y a quelques semaines, oui, ils étaient en Russie, m'avoua t-il

En Russie, ou au Groenland, j'en avais strictement rien à foutre.

_Et ?
_Et...ils vont rentrer à New-York, continua t-il
_Ça fait trois ans qu'ils doivent «rentrer à New-York» ! ironisais-je
_Cette fois, ils rentrent vraiment, me coupa t-il.

Je sentis mon cœur s'arrêter de battre et je ne savais comment je devais prendre cette nouvelle. Mes parents rentraient enfin à la maison, et j'ignorais si je devais en être heureuse ou non.

_C'est une bonne nouvelle ? M'interrogea t-il face à mon silence
_Disons..que c'est une nouvelle neutre..

Il esquissa un sourire puis me pris dans ses bras avant de murmurer à mon oreille :

_Ils vont s'en sortir, je le sais.
_S'ils le font pas, on les tue..murmurais-je à mon tour

On rigola tous les deux avant de se blottir dans les bras l'un de l'autre... car notre rire masquait mal notre profonde inquiétude. Cette fois, plus de masques possibles, plus de mots pour cacher ce que l'on ressentais, pas aujourd'hui, pas demain, plus jamais, on était mis à nus l'un devant l'autre, dépossédés de ce qui nous était le plus cher. Cette fois, plus de mensonges possibles...Et je comprenais alors, que la réalité pouvait faire très mal.

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Chapitre 27

"Qui sait, peut-être que l'amour peut tout surmonter, même la peur...Ou la distance ?
J'ignorais comment Blair allait recevoir mon arrivée, peut-être s'était-elle déjà trouvé un autre petit ami ? A cette sombre idée, je frissonnai dans mon siège et décidai de dormir quelque peu.
A mon réveil, on était arrivés à New-York."

J'adore, j'adore j'adore ! Ce chapitre était magnifique.
Leur amitié est vraiment super et je suis contente qu'ils ai étaient franche l'un en vers l'autre, j'ai hâte de voir la suite. En tout cas ce chapitre m'a ému.

Le prochain, euh... C'est l'ancien petit-ami de Blair en France si j'ai bonne mémoire (ou pas)? :p
Je trouve que c'est la seul idée à moins que tu nous ai fait un "quelques mois plus tard" et qu'on apprend qu'une fois de plus Chuck et Blair ce sont séparé. Enfin si c'est son ex, il arrive dans les mauvais moments. Oh et c'est malîn maintenant je pense a des trucs genre si elle perd la mémoire ou autre.. (Vive l'imagination)

La suite!!! Trop bien C et G de nouveau amis!! et ce retour de l'ex de B, intéressant

Magnifique chapitre, j'ai surkiffée

J'ai ADORE cet episode, limite j'aimerais qu'ils forment un couple
Ils sont tellement pareil et il y a quelque chose entre eux qui ne peut pas se décrire.
J'ai hate de voir l'ex de Blair qui est de retour, ça va encore bien bougé dans New York^^

J'ai adoré ce chapitre ... Enfin G et C se reparle ! en plus ils se sont dit tous ce qu'ils avaient sur le coeur donc il vont repartir sur de bonne base !! C'était un magnifique chapitre .... <3 !!!!! Heureusement qu'il va être là pour elle ... Elle a vraiment une vie difficile . Moi je l'a trouve forte quand même ...

Je sais pas pourquoi mais je sens que l'ex de B à Manhattan ... ça va MAL tourner MDR !!!

Merci les filles ! Contente que le retour C et G vous plaisent !!! Car je connais un autre retour qui ne fera pas plaisirs à tout le monde ... Voici la suite !


Chapitre 27

Charlie Miller

_Aller dépêche toi Charlie, on va être en retard ! S'écria ma mère en courant devant moi
_C'est pas toi qui tient les valises ! Lui rappelais-je froidement en essayant de la suivre

Elle s'arrêta en plein milieu de l'aéroport Charles Degaulle et elle se retourna vers moi d'un air désolé que je lui détestais.

_.. Charlie, je suis désolé de t'imposer ça aussi rapidement, mais tu étais d'accord pour qu'on emménage à New-York avec mon nouveau copain
_Oui, j'étais d'accord pour qu'on fasse ça à la rentrée, pas trois mois avant la fin de l'année ! M'emportais-je en songeant à la manière précipitée dont j'avais quitté mon lycée parisien et mes amis
_Je sais, mais il a besoin qu'on soit avec lui, il ne pouvait pas rester à Paris pendant longtemps..me rappela ma mère
_On aurait pu le rejoindre plus tard, lui fis-je remarquer
_C'est une urgence, me coupa t-elle, D'ailleurs où est-il passé ? S'interrogea t-elle en portant un regard autour d'elle pour le repérer dans la foule, Il devait juste prendre nos billets..
_Maman, tu es sûre de toi ? Tout quitter pour cet homme ? M'exclamais-je
_On a déjà eu cette discussion..souffla t-elle mal à l'aise, Je l'aime Charlie, tu dois accepter ma décision... Et puis, tu n'es pas ravie de retrouver Blair ?

Je déglutit péniblement.
Blair Waldorf.
Elle m'avait déjà quitté deux fois pour rentrer à New-York, et j'étais pourtant toujours inlassablement amoureux d'elle.

_...Et si elle ne veut pas de moi ? bafouillais-je timidement, Je ne connais personne à part elle à New-York ..
_Tu te feras de nouveaux amis, me réconforta ma mère en m'embrassant sur le front, Tu es jolie garçon, et tu parles français, n'importe quelles américaines te sautera dessus ! Plaisanta t-elle

Quoi que je doutais que ce soit une plaisanterie d'ailleurs.

_Je ne veux pas n'importe quelle américaine..répondis-je
_Je suis sûre que Blair reviendra vers toi quand elle saura que tu t'installes à New-york, et puis tu auras un nouveau frère pour t'aider, ne l'oublie pas..

Je maugréai quelques mots puis la suivit à nouveau entre la foule de l'aéroport. De toute façon, je n'avais pas vraiment le choix. Ma mère réussit alors à retrouver mon beau-père et l'embrassa rapidement avant de s'exclamer inquiète :

_Que s'est-il passé ? J'ai reçu ton message et on est venu le plus vite possible !
_Merci..répondis t-il en me souriant, Charlie je suis désolé que ta mère et toi soyez brusqués dans ce genre de grande décision, mais il faut vraiment que je rentre à la maison, mon fils a besoin de moi, je ne peux pas l'abandonner...
_Bien sur, renchérit ma mère un peu trop compréhensible à mon goût, Que lui arrive t-il ?
_Sa petite amie a eu un grave accident de la route, elle est dans le coma, répondis t-il, Il ne va vraiment pas bien et j'ai peur qu'il fasse n'importe quoi.

Super, pensais-je dans ma tête, l'atmosphère à la maison allait être géniale pour cette première rencontre avec mon demi-frère.

_Oh mon dieu, souffla ma mère blême, J'espère qu'elle ira bien..
_Il était vraiment dévasté au téléphone quand je l'ai eu tout à l'heure..continua Bart, Je t'ai raconté ce que j'ai fait dans le passé, et mon fils n'a jamais été une priorité tu le sais, et maintenant que je t'ai retrouvé Avery, je ne veux plus le laisser de coté, je dois être là pour lui.
_Bien sûr je comprends, souffla ma mère émue par ses belles paroles, C'est bien que tu es changé, je suis si fière de toi

Et ils s'embrassèrent de la manière la plus dégoutante que j'eus jamais vu.

_S'il vous plait ! M'écriais-je en feintant un toussotement

Ma mère se recula mal à l'aise et Bart se mit à rougir avant de s'emparer d'une des deux valises que je tenais à chaque bout de bras.

_On y va ? S'enquit-il à mon intention et à celle de ma mère

Elle acquiesça d'un sourire niais et amoureux et on le suivit dans l'avion, en première classe comme il se devait.

J'avais conscience que ma vie allait littéralement changer avec la venue de ce nouvel homme dans notre vie. C'était un nouveau départ, et j'étais content pour ma mère qu'elle est pu retrouver un homme aimant en qui elle avait confiance depuis mon ignoble père. D'ailleurs je n'étais pas vraiment ravi de rentrer à New-York pour le revoir, même si Bart m'avait confirmé qu'il avait pourtant quitté la ville depuis quelques temps. J'avais peur que s'il apprenait la venue de ma mère dans la grosse pomme, il ne fasse demi-tour pour la revoir. Et je savais qu'elle était terrifiée par cette idée aussi. Pourtant elle avait décidé de suivre Bart Bass. Et ça, je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi. Et les quelques dizaines d'heures de trajet ne m'aidèrent pas plus à répondre à cette interrogation.

Qui sait, peut-être que l'amour peut tout surmonter, même la peur...Ou la distance ?
J'ignorais comment Blair allait recevoir mon arrivée, peut-être s'était-elle déjà trouvé un autre petit ami ? A cette sombre idée, je frissonnai dans mon siège et décidai de dormir quelque peu.
A mon réveil, on était arrivés à New-York.

Le trajet pour rejoindre l'appartement de mon beau-père fut assez court, et je n'en revenais pas de retourner dans ma ville d'enfance où j'avais grandis jusqu'à mes deux ans, avant que ma mère ne réussisse à quitter mon père une bonne fois pour toute et fuir en France. Là ou j'avais rencontré Blair, une dizaine d'années plus tard. Et maintenant, on allait se retrouver tous les deux dans cette même ville qui nous avait mise au monde. La vie pouvait quelque fois réserver de bonne surprise.

Le taxi s'arrêta et on monta dans ce qui allait être notre futur appartement, dans l'immense hôtel qui appartenait à mon beau-père.

_C'est magnifique..souffla ma mère incrédule en entrant dans le hall magnifiquement décoré d'or et d'argent

Un peu trop clinquant à mon goût, mais je supposais que j'allais bientôt m'habituer à cette vie de luxe. Et je le devais si je ne voulais pas être considéré comme un outsider.
On monta tous les étages de l'ascenseur pour arriver dans notre immense suite.
Bart s'engouffra rapidement et partit à la rencontre de ce que je supposais être son fils, assis dans le canapé, un verre de whisky à la main alors qu'on n'était qu'en début d'après midi.

_Chuck ! S'écria t-il en s'approchant de lui

Le jeune homme portait un costume noir, et semblait fatigué. Il s'approcha de son père et ils se prirent fermement dans les bras l'un de l'autre. Et devant cette image, je maudissais mon père d'être le salaud qu'il avait été et je me rendais compte que jamais je ne pourrais vivre ça avec lui, ce qui me faisait le haïr davantage.

Bart se décolla de son fils et lui murmura ensuite :

_Chuck, je sais que ce n'est pas vraiment le moment mais...j'aimerais te présenter Avery.

Il désigna ma mère qui lui fit un petit sourire et un geste timide de la main. Chuck releva la tête en sa direction d'un geste furibond, je crois qu'il ne l'avait même pas remarqué avant que son père ne lui en parle...

_Avery ?! S'exclama t-il choqué face à Bart, L'ex femme de Lawford ? Tu l'as retrouvé ?!
_Tu connais mon père ?! M'exclamais-je à mon tour en me rapprochant de lui

Comment pouvait-il le connaître après tout ? New-York était immense ! Cela signifiait-il que mon père était encore ici ?!

Chuck se retourna vers moi surpris, me toisant de haut en bas.
Moi non plus, il n'avait pas dû me remarquer.

_Qui es-tu ? M'interrogea t-il
_Le fils...d'Avery, lui répondis-je en soutenant son regard noir, Jon Lawford est mon père.
_On se connait ?
_Non, répliquais-je catégorique
_Pourtant j'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part..marmonna t-il songeur

Puis il se retourna vers son père et continua :

_Je ne comprends pas..
_Après notre discussion sur mon passé et mon histoire avec Avery, commença Bart, Je me suis rendu compte que ce n'était peut-être pas trop tard … Je l'ai cherché..
_..Et il m'a retrouvé, enchaina ma mère en rejoignant mon nouveau beau-père pour lui encercler la taille, Enchantée Chuck, continua t-elle en lui tendant la main

Il la regarda d'un air dédaigneux sans se donner la peine de bouger le petit doigts pour elle, et j'eus envie de le tuer à l'instant.

Ma mère continua donc mal à l'aise face à son silence :

_Je suis désolé que l'on se rencontre comme cela, tu dois être inquiet pour ta petite amie..
_Je suis mort de peur, la corrigea t-il, le regard toujours aussi froid et calculateur
_Je comprends, bafouilla t-elle de plus en plus mal à l'aise
_Non, vous ne comprenez pas, la coupa t-il de plus en plus hargneux

Je me décidai alors à intervenir et m'exclamai en les rejoignant :

_Écoute Chuck, j'ignore qui tu es, et la raison pour laquelle tu connais mon père, mais si tu le connais tant que ça, alors tu devrais savoir que si .. On est capable de comprendre..

Il se tu mal à l'aise à son tour tout en continuant à m'incendier du regard.
Soudainement, son visage vira au blanc, et je jurerais qu'il aurait vu un fantôme.

_Chuck que se passe t-il ? S'enquit alors son père face au visage livide et décomposé de son fils
_Je sais qui tu es, souffla t-il à mon attention
_Comment ça ? M'enquis-je curieux
_Tu es .. Charlie, tu étais le petit ami français de Blair..continua t-il de plus en plus livide

Je m'arrêtai à mon tour, estomaqué, puis continuai d'une voix vive :

_Tu connais Blair aussi ?!
_Oh mon dieu..entendis-je derrière moi

Je me retournai et observai le visage de Bart qui se décomposait peu à peu à son tour, scrutant Chuck avec inquiétude.

_Je suis désolé, je ne savais pas..murmura t-il à son fils
_Attendez..Que se passe t-il ? Commençais-je alors à m'énerver
_Blair...est ma petite amie, lâcha Chuck avant de tourner les talons et de claquer la porte de la pièce dans laquelle il venait de se réfugier.

Je sentie mes pieds défaillir et ma tête tournée.
Tout se confondant, tout se mélangeant.
Puis soudainement, je compris.
Je compris en une demi-seconde que Blair était dans le coma et que je devenais par la même occasion le demi-frère de son petit ami actuel. Je venais de comprendre qu'en une demi-seconde, ma vie devenait encore plus pourrie qu'elle ne l'avait jamais été ...


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Chapitre 28

"_A partir d'aujourd'hui, ton père et moi, on va s'occuper de toi...

Je pouffai de rire avant de m'exclamer :

_Mais quelle excellente idée maman ! Dommage que vous ne l'ayez pas eu plus tôt, à ma naissance par exemple..."

POUAH !!! MAIS que le monde est petit ... J'aime pas Charlie ... ^^ MDR Chuck For EVER <3 !!! C'est pas que je l'aime pas enfaite ... C'est que j'aime pas le danger qu'il représente. En plus il peut pas blairer ( sans mauvais jeux de mot AHAH ) Chuck donc bon ... XD J'adore que coup d'Avery et de Bart ! Tu as eu une super Idée ... Les repas de famille vont être compliqué MDR !!!

Alors là j'en étais sûr au plus je lisais le truc au plus je me disais que c'était Bart qui était avec la mère de Charlie !

Personnellement j'aime pas trop Charlie mais normal je suis Team Chuck ! J'ai hâte de voir cette "famille" quand ils sont réunis, on va se marrer. :p Enfin j'ai juste hâte de voir la suite !

Bart qui est avec la mère de l'ex de Blair et qui est aussi le fils de Lawford, waouh mais où tu trouves toutes ces idées??? C'est vraiment super et contrairement aux autres j'aime bien Charlie, il va amener de l'action

Coucou ! Oui je sais que Charlie comme demi-frère pour Chuck ça peut paraitre un peu "gros" comme histoire mais au final, non vous verrez que ça ne sort pas de nulle part non plus (ce sera un peu mieux expliqué plus tard) Rah la la comment j'essaie de me crédibiliser xD Vous avez pas vraiment tort de penser que j'ai des histoires un peu tirées par les cheveux aussi, j'aime bien quand c'est le bordel moi =D D'ailleurs voici la suite, chapitre consacrée à ma Georgina d'amour ! J'espère que vous l'apprécierez aussi ! Kiss kiss



Chapitre 28

Georgina Sparks

J'entrais nonchalamment dans mon appartement, fatiguée de la journée que j'avais passé à l'hôpital sans aucune nouvelle de Lukas. Je n'avais même pas pu le voir et l'on m'avait gentiment fait sortir à la fin des visites. Chuck était rentré voir son père qui revenait de voyage, et moi je rentrais, l'âme triste et ...seule.

«Un de perdu, dix de retrouvés» m'avait soufflé une grand mère dans le bus en voyant l'immense chagrin qui devait se lire dans mon regard. Si seulement elle savait, avais-je pensé en lui souriant, moi si j'en perdais "un", j'en retrouvais pas "dix", pas "huit", pas "six", pas même "un", je ne retrouvais que moi, ma solitude.

Du moins c'est ce que j'avais pensé avant d'apercevoir éberluée deux grosses valises dans le hall de mon l'appartement.

_Il y a quelqu'un ? M'enquis-je inquiète comme dans ses films d'horreur où l'on craint plus que tout qu'une voix nous réponde
_Georgina ?

C'était la voix de ma mère.

Mon sang tapa si fort dans mon cerveau que je crus qu'il était sur le point d'exploser. Et le bruit de ses talons aiguilles sur le parquait m'indiquait qu'elle se rapprochait de moi. J'avais le souffle coupé, et tremblait d'effroi face à cette confrontation que j'avais toujours redouté au plus profond de moi.
J'avais envie de hurler "au secours", mais je savais que personne n'allait me venir en aide. Comme d'habitude, j'étais seule. Mais cette fois, je le ressentais encore plus profondément.

_Georgina ? C'est toi ? Tu es rentrée ? Continua la voix effrayante de ma mère
_Oui..murmurais-je faiblement

Et mon sang battait dans mes tempes d'une force presque indescriptible.
Elle entra dans le hall et se planta face à moi. De toute sa grandeur, de toute son arrogance et de toute son ignorance, elle était là, devant moi, droite, presque fière de cette absence injustifiée, presque fière de la haine que je lui vouait avec tant de ferveur.

_Comment vas tu ma chérie ?

"Ma chérie" ? M'indignais-en silence, "Comment vas-tu ?" m'offusquais-je encore.
J'en aurai vomis, me faisait-elle une blague ?

_Georgina..

Et elle en rajoutait une couche.
Elle osait m'appeler par mon prénom. Se souvenait-elle simplement de moi ?
J'étais incapable de parler, de bouger, de penser. Et mes yeux se remplir de larmes face à cette femme qui ne m'avait jamais aimé...

Mon père entra à son tour dans la pièce.
Il me souriait.
Quel idiot.
Quel bande d'idiots.
Je les hais.

_Ma fille..je suis content de te revoir...

Pas moi, avais-je eu envie de lui répondre, mais les mots étaient dans l'impossibilité de sortir de ma bouche.

_Tu as tellement grandie, ajouta ma mère comme si ce qu'elle venait de me dire était émouvant

Bien sur que j'avais grandie, j'avais quinze ans quand ils étaient partis.

_Je comprends que ça te fasse un choc de nous revoir..enchaina mon père face à mon silence qui devenait de plus en plus inquiétant, j'en avais conscience

Ils se tenaient tous les deux devant moi.
Ils avaient vieillis, ils n'étaient plus le couple jeune et dynamique dont j'avais souvenir. Mon père avait les cheveux blancs, ma mère aussi, mais elle les cachait, sous une teinture roussâtre. Ses cheveux n'étaient plus aussi soyeux qu'auparavant, ils étaient secs, comme de la paille. Leurs visages s'étaient transformés, les rides avaient marqués leurs fronts, le coins de leurs yeux, et de leurs lèvres. Mon père avait grossi, ma mère était flasque. Soudainement, ils ne me faisaient plus peur. Je ne ressentais plus de haine pour eux, mais une immense pitié. J'avais presque honte, honte de ce qu'ils étaient devenus, de ce qu'ils avaient fait de leur vie.
Pourquoi étaient-ils revenus ? Par pure culpabilité, c'était évident. Je savais qu'ils allaient vivre désormais avec cette culpabilité, ce mal qui allait leur ronger les entrailles de l'intérieur, ce mal qui allait les détruire comme ils m'avaient détruit moi, comme ils n'allaient plus jamais me détruire car ils n'allaient plus jamais m'atteindre. Ils étaient vulnérables car je venais simplement de comprendre que c'était moi qui avait le dessus sur eux. Ils avaient fait le tour du monde pour trouver un sens à leur vie...Tout ça pour découvrir, que le sens qui aurait dû être leur vie, c'était moi. Et que moi, justement, je ne serais plus jamais là pour eux. Ils allaient être seuls, et ils venaient de le comprendre.
C'était ce que je lisais dans leurs yeux, une peine remplie d'une inquiétude palpable. "Parle nous" disaient leurs yeux, "Parle nous Georgina, je t'en prie, dis nous qu'on a pas fait tout ça pour rien, dis nous qu'on ne s'est pas trompés". Tu t'es trompée maman, tu t'es trompé papa. C'est ce que mon silence signifiait.
Alors c'était peut-être ça qu'ils avaient cherché à travers leur vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible, pour devenir eux-même avant de mourir.

_Georgina ? Enchaina ma mère la voix faible
_Pourquoi êtes-vous revenus ?

Voilà, les mots étaient finalement sortis de ma bouche.
Ils étaient secs, froids, brutaux.

_Pour toi .. ma chérie..répondis mon père en tentant une approche

Je me reculai, le défiant des yeux d'oser poser sa main sur moi.
Tu ne me toucheras plus jamais papa, de l'intérieur ou de l'extérieur, tu n'auras plus jamais aucune emprise sur moi.

_Georgina, je comprends que tu nous en veuilles... d'être parti aussi longtemps, enchaina ma mère, On s'en veut énormément tu sais, mais on va rattraper le temps perdu, me souffla t-elle comme si cela allait me calmer, A partir d'aujourd'hui, ton père et moi, on va s'occuper de toi...

Je pouffai de rire avant de m'exclamer :

_Mais quelle excellente idée maman ! Dommage que vous ne l'ayez pas eu plus tôt, à ma naissance par exemple...

Je passai à coté d'eux, prête à aller m'enfermer dans ma chambre. Mais je sentis leurs pas me suivre d'un air inquiet.

Je me retournai donc et m'exclamai :

_Je ne veux pas vous avoir dans ma vie ! C'est clair comme ça ?
_Mais tu n'as pas le choix ! Me fit alors remarquer ma mère, Nous sommes tes parents !
_Non ! M'écriais-je, Des parents sont là pour leurs enfants, des parents ne sont pas à l'autre bout du monde pendant des années, des parents vont à l'enterrement de leurs propres parents ! Avez-vous déjà fait ces choses ? M'offusquais-je encore

Je sentais les larmes me monter aux yeux mais je me retenus car il n'était pas question que je leur donne le plaisirs de me voir aussi faible.

_Georgina...Je sais que la mort de ta grande-mère a été difficile à encaisser pour toi, et je sais que tu as vécu des choses très dures mais..
_Mais quoi maman ? La coupais-je, T'as raison, j'ai vécu des choses dures, beaucoup trop dures pour une gamine de 17 ans qu'on a laissé toute seule, mais tu sais quoi, au fond, affronter toutes ces choses sans parents, et réussir à les surmonter, tout ça m'a fait comprendre à quel point je n'avais pas besoin de vous...Et à quel point je n'aurais jamais besoin de vous !

Je sentie ma mère se raidir et mon père partir dans la cuisine. Comme d'habitude, il fuyait les problèmes.

_Chuck m'a appelé ..
_Je sais, la coupais-je
_Il m'a dit que tu n'allais pas bien, que tu sortais beaucoup, que tu buvais, te droguais..

Et ce dernier mot lui étranglais la gorge.
Comme si j'en avais quelque chose à foutre.

_Et alors ? Rétorquais-je avec dédain
_Et alors tu appelles ça "surmonter" les épreuves peut-être ? S'étrangla ma mère

Je me fichais de ce qu'elle pouvait bien penser.

_Ta solitude t'as fait faire des choses dont tu n'es pas fière, continua ma mère en s'imaginant me comprendre, Mais maintenant que nous sommes là, nous allons pouvoir repartir à zéro, tous ensemble, et créer une famille.
_Une famille ! Pouffais-je de rire, T'as vu la vierge récemment ? Ironisais-je

Elle souffla excédée avant de se rapprocher de moi et de me souffler d'une voix douce et réconfortante, qui me donnait surtout envie de vomir :

_C'est jamais facile de vivre avec les autres tu sais, même avec tes amis et ta famille, surtout avec ta famille en faite...Parce qu'elle peut te décevoir, ou même te surprendre. Mais c'est pas pour cela qu'il ne faut pas essayer..de vivre avec les autres. C'est le plus important Georgina.

Alors pourquoi ne l'avait-elle pas compris elle ? Songeais-je en moi-même sans oser lui faire remarquer

_..Il faut que tu apprennes à vivre sans penser qu'à toi..

J'hallucinais..

_...Vivre en pensant aux autres..répéta t-elle, Même s'ils ont des défauts, même s'ils t'ont déçu..
_Tu crois que si je m'exclue des gens c'est parce que je ne pense qu'à moi ? M'offusquais-je alors, Tu te trompes royalement, tu ne me connais pas, je ne pense pas qu'à moi, c'est juste que..
_Juste quoi ? Me coupa t-elle, Tu détestes les gens qui t'entourent car tu les compares à toi et que ça te fait mal ! Mais c'est quand même une façon de ne penser qu'à soi..Ouvre toi aux autres Georgina, tu verras qu'eux aussi ont des faiblesses, et qu'ils te ressemblent peut-être plus que tu ne veux bien le croire...

Elle n'en ratait jamais une ma mère, pour essayer de me faire croire que le monde était bénin et qu'elle avait bien fait de me concevoir.

_Ton vieux discours manque singulièrement d'amour, lui fis-je remarquer froidement

Mon père entra alors dans le salon et rejoignit ma mère.

Ils étaient là, prêt à me donner tout l'amour du monde qu'ils n'avaient jamais eu, qu'ils n'avaient jamais compris. Deux personnes à qui le bonheur semblait venir aussi simplement que la respiration.
Comment osait-il me sourire après ce qu'ils m'avaient fait ?
Il était temps qu'ils comprennent, comprennent que leur retour ne changera rien, que jamais ils n'éteindront cette culpabilité qui les rongeait. Pire encore, qu'elle allait grandir, s'élargir, les bouffer jusqu'à la mort.

_Je ne changerais pas parce que vous êtes revenus, les rembarrais-je cassante, Ma vie ne vaut peut-être pas grand chose, mais c'est ma vie, celle que je me suis faite, et je ne veux pas changer pour vous faire plaisirs …
_Alors quoi, ça va être ça ta vie maintenant ? S'exclama mon père furieux, L'alcool, la drogue, c'est vraiment ce que tu veux ? Et l'école dans tout ça ?
_Je m'en fiche..soufflais-je
_C'est ça ton seul but ? Continua ma mère, Sortir ? Boire ? Ne rien faire d'autre que s'amuser ? Tu n'as aucune ambition ? Aucun objectif ?
_Mon objectif dans la vie, maman, c'est de ne jamais avoir à te ressembler...Car tu es la personne que je hais le plus au monde..
_C'est les mots les plus dures que tu ne m'ait jamais dit..souffla t-elle estomaquée par ma franchise

C'est normal, songeais-je, C'est peut-être les seuls mots que j'ai eu l'occasion de te dire depuis trois ans...

_M'avoir mis au monde, continuais-je froidement, Est la chose la plus dure que j'ai eu à supporter par ta faute, alors on est quitte.

Je m'emparai de mon manteau et sortie de l'appartement en trombe. Il pleuvait, la nuit était tombée depuis longtemps sur New-York, et je n'avais aucun endroit où aller. Mais rien ne me paraissait plus important que de quitter cet environnement parentale. Alors tant pis si j'allais passer ma nuit seule sur un trottoir, je crois que c'était le seule endroit sur terre ou j'avais ma place...

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Chapitre 29

"J'ouvris la porte après un faible murmure que je cru comprendre comme un oui. J'entrais doucement dans l'habitacle, sentant mon cœur se resserrer à la vue de ma petite amie dans cette chambre d'hôpital si froide et blanche."

The retour des parents de Gorgina ! J'ai bien aimé ce chapitre comme toujours.
J'aime beaucoup Georgie dans ta fiction. ^^

Hâte de voir le prochain chapitre, sa semble être celui du réveille de Blair !

Encore un super chapitre... Georgina déchire tout !!! Je l'a comprends ... enfin la réaction qu'elle a avec ses parents du moins. J'ai déjà du mal avec mes parents absents de temps en temps alors elle pendant plus de 3 ans quoi =O Vive Georgie <3 !!!!

Chuck et Blair le prochain j'espère ... Pas un Charlie et Blair hein me fait pas ça ... Mon petit coeur va s'arrêter sinon ^^

Je commente le chapitre 27 : NON t'as osé!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! T'as pas honte!!! Nous faire ça!! Ca va être terriblement GENIAL cette histoire

Voici la suite ! Enjoy

Chapitre 29

Chuck Bass

Je frappai timidement à la porte de la chambre d'hôpital de Blair. J'avais reçu un appel très tôt de sa mère ce matin pour me dire qu'elle était réveillée. J'avais voulu accourir tout de suite mais elle m'avait informée que les visites du matin n'étaient ouvert qu'aux membres de la famille et que je pourrais la voir tranquillement en début d'après midi. Rien que vous deux, avait-elle ajoutée d'une voix réconfortante.

Il était donc 13h30 et les visites de l'après midi venaient juste de commencer. J'ouvris la porte après un faible murmure que je cru comprendre comme un oui. J'entrais doucement dans l'habitacle, sentant mon cœur se resserrer à la vue de ma petite amie dans cette chambre d'hôpital si froide et blanche.

Je m'approchai d'elle sans bruit. Elle me regardait de ses grands yeux marrons en silence. Elle semblait épuisée, des cernes noires pendaient sous ses yeux, son visage était bleuté, tuméfié par les coups qu'elle avait du prendre pendant l'accident. Elle avait le visage pale et ses cheveux étaient tirés en arrière. Sa jambe gauche était entouré d'un énorme plâtre qui lui mangeait toute la jambe, et j'apercevais sous sa chemise de nuit blanche, quelques égratignures qui semblaient partir de sa poitrine pour se perdre dans le creux de son cou.

_Blair..soufflais-je anéanti face à l'image que j'avais sous les yeux
_Je sais, je suis affreuse..bourgeonna t-elle d'une voix encore à demi-endormie

Je pouffai de rire avant de m'agenouiller à coté d'elle, ma main venant caresser le sommet de son crâne.

_Ne dis pas n'importe quoi..
_J'aurais aimé que tu ne me voies jamais dans un état aussi lamentable..continua t-elle à se plaindre
_J'aurais aimé que tu ne sois pas allongée ici, la rembarrais-je

Elle semblait surprise de mon changement de comportement. Et je devais reconnaître que moi aussi, je me surpris à être aussi froid.
Que m'arrivait-il ?
Comme si je l'ignorais en plus …

_Chuck, que se passe t-il ? M'interrogea t-elle
_J'étais inquiet pour toi, c'est tout, lui répondis-je en baissant les yeux
_Chuck..Je sais quand quelque chose ne va pas chez toi..

Je relevai mon visage vers elle et - sachant pertinemment que ce n'était pas le bon moment pour avoir ce genre de conversation – débitais-je tout de même :

_Charlie est revenu.

Elle ne parut même pas comprendre ce que je venais de dire.
Je répétai donc une nouvelle fois, conscient pourtant que ce n'était vraiment pas le moment idéal pour parler de ça. Mais c'était plus fort que moi, la jalousie me rongeait les entrailles.

_Ton petit ami, Charlie, est à New-York.
_Ce n'est pas mon petit ami, me coupa t-elle scandalisée, Tu es mon petit ami Chuck..
_Lui, l'ignorait..lui fit-je alors remarqué, soulagé tout de même de son intervention
_Je ne comprends pas de quoi tu parles Chuck..souffla t-elle en laissant sa tête tombée sur son oreiller d'un air fatiguée, Tu crois que c'est le moment de parler de Charlie ?

Elle avait l'air encore dans les vapes et n'avait visiblement pas compris ce que je venais de lui dire.

Je savais que j'aurais dû ne pas insister davantage et lui en reparler quand elle irait mieux, mais je ne pouvais pas. Je haïssais ce type, et savoir qu'il dormait sous mon toit me donnait envie de vomir et de me frapper la tête dans tous les murs que je trouvais.

_Charlie est à New-York, continuais-je alors, Ici, dans cette ville... Chez moi..
_Quoi ? Mais pourquoi ? S'exclama t-elle surprise en se retournant à nouveau vers moi comme si je venais de lui annoncer pour la première fois
_...C'est le fils d'Avery, la nouvelle compagne de mon père, lui expliquais-je d'une traite
_… Avery ? Commença t-elle à comprendre, … Mais c'est l'ex femme de Jon ? Bégaya t-elle, Mais Chuck de quoi tu parles ?! Tu racontes n'importe quoi ! S'emporta t-elle d'un seul coup, Je suis fatiguée, laisse moi tranquille avec tes histoires ! Arrête ! … Et puis Lukas ne s'est même pas réveillé ! S'emporta t-elle en larmes tout en changeant de conversation brusquement, Qu'est ce que je vais faire s'il ne se réveille pas ? S'alarma t-elle complètement chamboulée

Je crois que les effets de ses médicaments lui faisaient perdre son sang froid, et je voyais des gouttes de sueur commencer à perler sur ses temps. Ayant peur qu'elle parte dans une crise de stress, je me précipitai sur elle et posai une main sur son front pour la calmer en lui murmurant tendrement :

_Je suis désolé Blair, calme toi, j'aurais dû attendre pour t'en parler, excuse moi..Tout va bien, ne t'inquiète pas...

Elle semblait tout doucement reprendre son souffle et je continuai :

_Oublie tout ce que je viens de te dire, tu es en bonne santé, c'est le plus important pour l'instant..
_Je ne peux pas oublier, me coupa t-elle catégorique, Raconte moi ce qu'il se passe avec Charlie.
_Non..
_S'il te plait Chuck ! Me supplia t-elle du regard, Je n'en peux plus d'être allongée ici, dis moi ce qui se passe dehors !

Je me maudissais une nouvelle fois d'avoir engagé cette conversation alors qu'elle venait de frôler la mort. Mais je lui répondis tout de même :

_Mon père m'a expliqué qu'il était amoureux d'une femme dans le passé, Avery, l'ex femme de Jon Lawford.
_Tu m'as déjà parlé de ça Chuck...me rappela t-elle
_Je sais, approuvais-je, Mais ce que j'ignorais, c'est que durant ces quelques mois où mon père n'était pas à la maison, il était partie la chercher...Il n'était pas en voyage d'affaires, il était juste partie la retrouver, soufflais-je
_C'est romantique, commenta t-elle en un sourire discret

Je souriais aussi car cette remarque ne m'étonnait pas du tout venant de sa part.

_Comment il l'a retrouvé ? Enchaina t-elle curieuse
_Elle était installée à Paris...Depuis plusieurs années maintenant.
_A Paris ? S'exclama Blair surprise en se relevant légèrement de son lit
_Oui, ils m'ont expliqués ce qu'il s'est passé hier soir.
_Raconte moi !
_Quand Avery a enfin réussi à gagner son divorce contre Lawford, commençais donc à expliquer, Il l'a menacé de la retrouver quel que soit l'endroit où elle irait car il ne voulait pas perdre son fils. Donc elle s'est enfuie, mon père l'a aidé à partir, il lui a donné de l'argent, il savait où elle se cachait depuis tout ce temps... Elle s'est installée à Paris avec son fils.
_Et son fils c'est Charlie n'est ce pas ? Murmura Blair faiblement car elle commençait à comprendre ce que je lui racontais
_Oui, approuvais-je d'un signe de tête, Lawford a appris il y a à peu près trois ans l'endroit où ils s'étaient installés tous les deux, il les a retrouvé mais Avery lui a fait comprendre qu'il n'avait rien à faire ici. Et je …
_Quoi Chuck ?
_Je pense que c'est à ce moment là qu'il a rencontré ta mère à toi, tentais-je timidement
_Tu veux dire que … commença Blair, Lawford est venu à Paris pour récupérer Avery mais comme elle l'a rejeté, il a rencontré … Ma mère !
_On ne peux pas vraiment être sure, mais les dates concordent bien. Et puis ton père venait de la quitter pour un autre homme, on comprend qu'elle n'est pas été trop regardante …
_Chuck ! S'indigna ma petite amie
_Désolé, soufflais-je en réalisant ce que je venais de dire à propos de sa mère
_Pas grave, enchaina t-elle en se laissant retomber sur le lit, Donc Charlie ... est le fils de Lawford et Avery ? Continua t-elle à comprendre, … C'est pour ça qu'il n'a jamais voulu me parler de son père pendant qu'on était ensemble...
_Probablement..
_Et maintenant il vit chez toi ? Enchaina t-elle horrifiée, Oh mon dieu, mais comment tout cela a pu nous arriver ?

Je me levai pour lui apporter un verre d'eau puis l'interrogeai timidement :

_Tu es contente que Charlie soit de retour ?
_Je n'en sais rien, marmonna t-elle confuse, Que va t-il penser ? Avec toi pour demi-frère ?
_Il ne savait pas que tu avais un petit ami ? Tu ne lui avait pas dit ? L'interrogeais-je
_Non, je ne lui ai pas reparlé depuis que j'ai rompu avec lui..m'informa t-elle

Je m'arrêtai quelques instant, surpris, puis m'exclamai :

_Comment ça ? Ce n'est pas possible ! Tu es revenu à Paris depuis que tu as rompu avec lui ! Tu ne vas pas me faire croire que tu ne l'as jamais revenu durant ces neufs mois ?!
_Bien sur que si ..
_Mais alors..

Son visage se crispa. Elle était mal à l'aise car elle venait de comprendre que, moi, je n'avais toujours pas compris, du moins jusqu'à cette seconde.

_Attend...Quand tu parles d'avoir rompu avec lui..C'était avant de m'avoir rencontré n'est ce pas ? Bégayais-je

Elle ne me répondis pas.

_Blair...Tu n'es pas ressorti avec lui quand tu es revenu en France ?

Elle ne me répondis toujours pas mais son silence valait bien toutes les réponses du monde.

_Je n'y crois pas ! Explosais-je, Tu sortais avec Charlie quand tu étais en France, pendant que moi je sombrais complètement à cause de toi !
_Tu sombrais ?! S'exclama t-elle à son tour, Tu te tapais toute les filles de la ville ! S'indigna t-elle alors, Tu crois que j'allais t'attendre peut-être ?!
_Mais c'était ce qu'on s'était dit ! M'emportais-je furieux, Qu'on s'attendrait !
_Mais tu ne l'as pas fait ! S'écria t-elle, Pourquoi aurais-je dû le respecter ?!
_Parce que toutes ces filles ne comptaient pas pour moi ! M'époumonais-je, Tu le sais très bien ! Charlie est ton premier amour, et tu t'es remis avec lui après ce que l'on avait vécu tout les deux ! Comment tu peux me faire ça ?!
_Je ne te suis pas exclusive Chuck..me rembarra t-elle, J'ai attendu de tes nouvelles pendant quatre mois, quatre mois où je ne voulais que toi, et où j'ai refusé toutes les avances qu'on m'a fait à Paris, et tu ne m'as jamais répondu, jamais donné de tes nouvelles, et quand Lukas a enfin osé m'avouer tout ce que tu avais fait depuis que j'étais partie, pour moi il était évident que l'on avait rompu !
_Sauf que moi j'étais toujours amoureux de toi pendant tout ce temps, lui expliquais-je, Alors que toi tu étais déjà retombé dans les bras de ce Charlie ! Tu as couché avec lui ? M'emportais-je

Ok, j'avais conscience que la dispute partait en n'importe quoi par ma faute mais je n'arrivais même plus à me retenir.

_Pardon ? S'offusqua t-elle
_Tu m'as dit que j'étais ta première fois, mais je ne sais pas, tu m'as peut-être menti sur ça aussi ? Peut-être que tu l'avais donné à Charlie !
_Chuck si j'avais assez de force je te frapperais si fort dans tes parties génitales que tu ne serais pas prêt de le refaire avec moi en tout cas ! S'écria t-elle folle de rage

Et elle était si furieuse que je fus soulagée de la voir dans un lit d'hôpital, sinon je ne donnais pas cher de mes parties intimes.

_J'ai le droit de me poser la question..bougonnais-je, Tu es sorti avec Charlie, puis moi, et re-Charlie, et re-moi ! Tu comprends que je sois confus tout de même ! Et si tu n'étais pas revenu à New-York, il est possible que tu sortirais encore avec ce type !
_Oui c'est possible...
_Alors tu l'aimes toujours ? M'emportais-je
_Tu me fatigues Chuck, souffla t-elle, Je sors d'un coma de deux jours, tu es obligé de créer autant de problèmes ?
_Tu ne réponds pas à ma question...lui fis-je remarquer
_Je suis avec toi maintenant.
_Tu l'aimes toujours ? Répétais-je
_Je t'aime Chuck..
_Et lui ?
_...Aussi, m'avoua t-elle enfin, Mais je l'aime comme j'aime Lukas, comme tu aimais Georgina..
_Un peu plus qu'un simple ami..compris-je de suite
_Et un peu moins que toi..continua t-elle à ma place

Je me relevai et prit mon manteau.

_Sérieusement ? Tu vas partir à cause de ça ? Scanda t-elle choquée

J'enfilai mon blouson et lui répondis :

_J'ai besoin de prendre l'air pendant quelque temps...Rétablis toi bien Blair, et on reparlera de tout ça quand tu iras mieux..
_Quand TOI tu iras mieux ! Corrigea t-elle furax, Parce que tu es complètement taré Chuck !

Je ne prit pas la peine de lui répondre et sortis de sa chambre d'hôpital sans un regard pour elle.

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Chapitre 30

"_Qu'est ce qui est compliqué ? L'interrogeais-je, Ton insatiable jalousie, ta détermination à ne jamais montrer tes sentiments, ton égoïsme étouffant, ta vision réductrice des choses, ton manque d'émotion, ta connerie sans borne, ton..
_La liste est longue, me coupa t-il, Tu veux vraiment continuer ?
_Pas vraiment.."

J'aime beaucoup ce chapitre mais là j'espère vraiment que Charlie va pas se pointé au milieu de cette "dispute", en tout cas entre Chuk et lui, chez chuck, ça va sûrement être explosif.

Je suis du côté de Chuck dans cette dispute, bas voui c'est vrai quoi après ce qu'ils ont vécus elle retourne avec Charlie et en plus elle l'aime, même si elle dit que c'est un peu moins que Chuck et un peu plus qu'un simple ami. Hâte de voir la suite en tout cas.

C'est dur!!!!!!!!!!!!!! Pauvre Chuck

Bravo Orishas pour ton titre j'étais trop contente quand j'ai vu que c'était toi

PFFFF ... MAIS BLAIR !!!! ROOOO ! Sérieusement ??? Elle a Chuck Bass quoi et elle ose lui dire qu'elle ne lui est pas exclusive ? Elle est malade cette fille ... Elle s'est frappée la tête contre le bitume un peu trop fort je crois ^^ Pauvre Chuck ! ... Bon j'avoue ... Il lui prend la tête alors que c'est pas le moment mais bon ! C'est pas une raison Ro NON ^^
En tout cas, je suis toujours à fond XD J'adore j'adore ... Et il est trop mignon à lui dire qu'il était fou d'elle ...
"Je haïssais ce type, et savoir qu'il dormait sous mon toit me donnait envie de vomir et de me frapper la tête dans tous les murs que je trouvais." <3 !!! ( enfin je lui conseille pas trop... Il va abimer son beau visage ! )

Comme promis je passe pour dire que j'adore
Le Blass évidemment mais aussi G et son amitié avec C ainsi que son couple avec Lukas que j'aime bien.
Par contre Rachel, je l'aime plus que Jenny de la série mais vraiment pas beaucoup plus. (notamment à cause du fait que ce soit elle qui est prévenue Jon)
Vivement le prochain chapitre C'est pas Blair ?

N&S : Merci d'être du coté de Chuck Je le trouvais un peu con dans ce chapitre de lui faire ça alors qu'elle vient juste de sortir d'un grave accident mais bon en même c'est son personnage quoi ! Il réfléchit pas vraiment et il s'emporte énormément (surtout quand il s'agit de Blair =p)

Blass : Merci beaucoup Ce titre me fait très plaisirs en tout cas !

Lolàà : Ah tu m'as fait trop rire avec ton commentaire ! Oui vaut mieux pas qu'il se plante la tête dans le mur... Ça risque de faire mal ^^

Saev : Ravie de voir que tu as rattrapé cette fiction aussi vite (sérieux tu as du la lire en entier en même pas une semaine ?) Je suis ravie que tu la commentes en tous cas et j'espère que tu continueras à me donner ton avis sur la suite



Chapitre 30

Lukas Van Der Woodsen

Un coup frappa à ma porte et je n'eus même pas le temps de répondre que la petite tête brune de Georgina entra dans ma chambre comme une furie.

_Lukas ! S'écria t-elle en me sautant dessus et en m'embrassant partout sur le visage, Tu es réveillé, je suis tellement heureuse !
_Doucement, doucement, soufflais-je en rigolant
_Les médecins m'ont appelé tout à l'heure, tu t'es réveillé ce matin c'est ça ? Je suis tellement contente ! S'exclama t-elle sans m'écouter, J'ai pleins de choses à te raconter ! Tu devineras jamais ! Mes parents sont ren..
_Comment va Blair ? La coupais-je, Les médecins ne m'ont pas donné beaucoup d'informations et je n'ai pas eu le temps de voir Chuck..
_Oh, elle va bien, me répondit-elle, Elle s'est réveillée il y a deux jours mais elle est encore à l'hôpital, toi tu as pris du temps à te réveiller...Tu m'as fait tellement peur...
_Je suis désolé, lui soufflais-je
_Et toi ? Comment vas-tu ? Tu as mal quelque part ? S'exclama t-elle telle une furie
_J'ai l'épaule déboité, l'informais-je en désignant l'énorme bandage qui recouvrait toute la partie droite de mon bras, et quelques blessures sans trop d'importance..On a eu beaucoup de chance.
_C'est vrai.

Elle s'agenouilla face à mon lit après m'avoir embrassé furtivement sur les lèvres.

_Je t'aime..me souffla t-elle

Aie, cela compliquait énormément les choses.

_Écoute Georgina..

Elle se releva surprise avant de répliquer suspicieuse :

_Pourquoi tu prends cette voix bizarre comme si tu allais m'annoncer quelque chose de grave ?

Son visage se crispa et elle s'écria :

_Attends ! Tu ne pourras plus jamais marcher ?
_Non ! M'offusquais-je
_On t'a enlevé un membre ?
_Non !
_Tu dois aller au toilette avec une sonde jusqu'à la fin de ta vie ?

Mais où allait-elle chercher toutes ces idées ?

_Si c'est le cas, c'est pas grave, je resterais avec toi, enchaina t-elle rapidement
_Mais non ce n'est pas ça !
_… Ablation d'une testicule ? Tenta t-elle une nouvelle fois
_Georgina ! Pouffais-je de rire

Elle rigola à son tour puis s'installa sur le bout du lit :

_Qu'est ce qu'il y a ?

Je prit mon courage à deux mains, et après une grande respiration, je commençai mal à l'aise :

_Je t'aime vraiment beaucoup Georgina...
_Mais ?

Je la regardai perplexe sans rien ajouter davantage.

_Il y a toujours un 'mais' Lukas..
_Mais, enchainais-je donc car elle n'avait pas vraiment tort, Je ne pense pas qu'on devrait continuer notre relation …

Elle se releva du lit, profondément choquée.

_Non attends, m'écriais-je en essayant de me relever, chose qui échoua de toute manière, Laisse moi t'expliquer !
_Tu as craqué sur une putain d'infirmière ? S'exclama t-elle
_Non !
_Tu t'es rendu compte que tu étais homo ?

Je commençais à maudire ces suppositions, toutes plus idiotes les unes que les autres.

_Non parce que ça peu arriver après un grave accident, tu es confus..continua t-elle dans ses pensées, C'est Dan n'est ce pas ? Oh mon dieu je suis sûre que c'est lui, depuis le début votre relation n'était pas nette..ou alors … CHUCK ? S'écria t-elle, Tu es amoureux de Chuck ?!

Elle était complètement barrée comme fille...

_Georgina mais laisse moi parler ! Explosais-je à bout de nerf

Elle se calma enfin et retourna s'asseoir sur le bord du lit.

Je continuai donc :

_Je t'aime, mais je me rends compte que je n'ai pas pris assez soin de moi, tout ce temps je n'ai vécu que pour Rachel, ou pour toi, ou pour Blair, après cet accident, j'ai besoin de me retrouver moi, de faire ce qu'il me plait.
_Je ne t'empêche pas de faire ça, bougonna t-elle, Je ne te demande pas de m'aider..
_Mais je me sens obligé de le faire ! Parce que tu ne vas pas bien Georgina, ne te ment pas à toi-même, tu as besoin d'aide, et j'étais d'accord pour être celui qui t'aidait, mais là j'ai besoin de m'aider moi-même, découvrir qui je suis … Je ne suis pas en mesure de t'aider à régler tes problèmes si je ne suis pas foutu de m'occuper des miens …
_Mais nous deux, on va..
_On va quoi Georgina ? L'interrogeais-je, On est ensemble pour l'instant, mais qui sait ce qui va encore nous tomber dessus, on n'arrivera pas à être heureux tous les deux tant que séparément on ne sera pas capable de l'être...Et tu ne peux pas dire qu'on a pas déjà essayer..
_Je suis heureuse quand je suis avec toi...pas sans toi, répliqua t-elle froidement
_C'est justement ce que je veux te faire comprendre ! M'exclamais-je, Il faut qu'on apprenne à régler nos problèmes l'un sans l'autre ! J'en ai besoin autant que toi !
_Mais je me fiche de ce que tu peux bien penser de moi ! S'emporta t-elle furieuse en se relevant du lit, Je ne suis pas aussi conne Lukas, pas au point de ne pas savoir qui je suis, ou à quoi je ressemble. Je suis pas conne non plus au point d'attendre tes conseils, à me dire où est ma place ou bien ce quoi je suis capable de faire. Je me suis toujours débrouillée toute seule et c'est pas près de changer, que mes parents soient revenus ou non, que tu sois avec moi ou pas, je suis seule contre vous tous, et on verra bien de quoi je suis capable, si vous me laissez tous tranquille ! On verra bien...répéta t-elle, Et quand j'irais mieux, ça me fera bien marrer tous ces gens qui m'ont prise pour une conne parce que je vais leur montrer à eux, que j'en ai pas eu besoin de tout ce qu'ils voulaient me donner !
_J'espère pour toi que ça marchera alors … lui soufflais-je
_Elle n'a pas besoin que ça marche.

C'était la voix de Chuck qui résonnait derrière nous.
On se retourna tous les deux vers l'entrée de la chambre où il se tenait nonchalamment vautré contre l'encadrement de la porte.

_Elle n'a pas besoin que ça marche, répéta t-il en parlant de Georgina, Elle a juste envie de croire que c'est possible, parce que comme toujours, elle ira jamais jusqu'au bout...
_Je peux me débrouiller toute seule ! Enchaina t-elle ivre de rage qu'on lui tienne tête tous les deux, Vous ne m'en croyez pas capable ?
_Tu n'en n'as jamais été capable, la rembarra Chuck
_Je vous prouverais que si..souffla t-elle avec rancœur avant de partir furieuse et de claquer la porte brusquement derrière elle

Chuck se rapprocha du lit et me fit un sourire que je pris presque pour amicale.

_Je suis soulagé que tu sois réveillé Van Der Woodsen..
_Comment va Blair ? L'interrogeais-je de suite

Son visage se referma à l'évocation du prénom de ma meilleure amie et je l'interrogeai inquiet :

_Quelque chose ne va pas avec Blair ?
_Non elle va bien ne t'inquiète pas...enfin je crois, ajouta t-il, En faite ça fait deux jours que je n'ai pas été la voir ..
_Pourquoi ça ? M'étonnais-je
_On s'est engueulé..m'expliqua t-il, A cause de ..
_A cause de ? M'éberluais-je, Attends, elle vient de passer à côté de la mort et tu trouves encore un "à cause de" alors que tu pourrais profiter du temps passé avec elle et qu'elle aurait pu ne plus jamais avoir ?!
_Tu ne comprends pas Lukas, c'est son petit ami français qui ..
_Mais quoi ? Le coupais-je encore ahuri, Tout ça à cause de Charlie ?!
_C'est juste..compliqué, rétorqua t-il vexé
_Qu'est ce qui est compliqué ? L'interrogeais-je, Ton insatiable jalousie, ta détermination à ne jamais montrer tes sentiments, ton égoïsme étouffant, ta vision réductrice des choses, ton manque d'émotion, ta connerie sans borne, ton..
_La liste est longue, me coupa t-il, Tu veux vraiment continuer ?
_Pas vraiment..

Il resta silencieux un instant, me regardant de travers jusqu'à ce que je m'exclame :

_Quoi ?!
_J'ai entendu ta conversation avec Georgina tout à l'heure..m'avoua t-il comme si c'était une confession
_Tu écoutais aux portes ? L'interrogeais-je en faisant semblant d'être surpris, C'est tellement étonnant de ta part...
_Tu as dis à Georgina de ne pas se mentir...enchaina t-il sans prendre la peine de relever ma remarque, Mais commence à le faire toi-même Lukas..
_Je ne sais pas de quoi tu parles...
_Tu le sais très bien, me coupa t-il, Tu peux bien faire croire ce que tu veux à Georgina, mais ça ne passera pas avec moi...
_Oh mais éclaire moi, je t'en prie ! Ironisais-je en levant mon bras valide en l'air
_Lukas...Tu sais très bien de quoi je parle..souffla t-il exaspéré

Oui je le savais.
Mais je n'avais pas envie de le savoir alors je continuais en détachant bien chaque syllabe pour que ça rentre enfin dans sa tête :

_Chuck, je ne sais pas de quoi tu parles !

Il soupira et se releva, enfilant son manteau.
Je n'en revenais pas d'avoir réussi à le faire abandonner aussi facilement.
Je souriais au fond de mon lit et calais tranquillement ma tête sur l'oreiller.

Sans un regard pour moi, il se dirigea vers la porte et actionna la poignet, mais au moment de sortir, il s'arrêta un instant, en silence, puis murmura presque inaudible :

_...Ce n'est pas ta faute Lukas...
_Mais de quoi tu parles ? Soupirais-je une nouvelle fois en faisant toujours semblant de ne rien comprendre
_Ce n'est pas ta faute, répéta t-il catégorique en refermant la porte et en se retournant vers moi.

D'accord, j'avais peut-être surestimé mon pouvoir de persuasion.
Ce gars n'abandonnait jamais.

_Ce n'est pas ta faute, m'assura t-il à nouveau en se rapprochant du lit
_Je sais, répondis-je pour lui faire entendre ce qu'il voulait entendre
_Ce n'est pas ta faute.

Et ce n'est pas ce qu'il voulait entendre...

_Je sais Chuck, répétais-je une nouvelle fois
_Lukas, regarde moi, me coupa t-il

Je relevai mon regard vers lui et il continua d'une voix dure mais claire :

_C'était un accident...Ce n'est pas ta faute.

Je rebaissais mon visage vers les plis des couvertures et explosais-je en sanglot. Ce fut si rapide, si incontrôlé que je ne l'avais même pas senti venir, comme s'il avait actionné en un quart de seconde mon syndrome émotion. Pleurant toutes les larmes de mon cœur, je me sentis profondément stupide.

_C'était un accident, répéta t-il, Tu as rompu avec Georgina parce que tu te punies... Parce que tu t'en veux énormément... Tu t'en veux d'avoir pu blesser Blair, et qui sait encore ce qui aurait pu vous arriver, tu te sens terriblement coupable..
_Tu ne m'en veux pas toi ? L'interrogeais-je en relevant mes yeux vers lui, J'aurais pu la tuer..
_Je ne te cache pas, que si cela était réellement arrivé, je t'en voudrais de tout mon être, me répondis t-il, Même si ce ne serait pas légitime, c'était un accident, et vous allez tous les deux biens, ne te torture pas plus que ça …
_Je m'en veux tellement..
_Si tu veux pleurer, pleure, si tu veux détester tout le monde autour de toi, hais, mais ne cherche pas de coupable là où tu ne trouveras pas de sens à ta douleur.
_Ça ne change en rien ce que j'ai dit à Georgina..murmurais-je tout de même, Il faut que je me retrouve tout seul si je veux aller mieux...
_J'ai longtemps été tout seul - très longtemps - et ça m'a jamais aidé à aller mieux...m'affirma Chuck

Il se releva sans rien ajouter davantage et se redirigea vers la porte.

_Comment tu fais pour me comprendre aussi bien chaque fois ? Lui demandais-je avant qu'il ne referme la porte
_Qui sait...On se ressemble peut-être plus que tu ne veux bien le croire ...

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Chapitre 31

"L'air frais souffla dans mes cheveux et je pris une profonde inspiration, profitant des faibles rayons du soleil qui venaient s'échouer sur mes joues et du bruit des feuilles dans le vent qui chatouillaient mon oreille. J'ouvris mes yeux en espérant secrètement voir Chuck, mais le parking était vide."

Trop classe!!

Mdr G!! J'imagine trop sa tête!! Choquée!!! Elle était trop à fond en plus!!

Lukas et Chuck ça claque!!!

J'aime toujours autant !
Le début avec les suppositions de G et la fin avec C est juste super.(autrement dit tout le chapitre )
Sans oublier "l'amitié" de Chuck et Lukas avec cette phrase qui m'a faite sourire : "Chuck se rapprocha du lit et me fit un sourire que je pris presque pour amicale."

Bref j'adore et hâte d'avoir la suite.

PS : Je te l'ai dis quand on aime on ne compte pas et ne t'en fais pas je commenterais à chaque chapitre maintentant que j'ai rattrapé mon retard !