Merci les filles
Vous êtes adorables
Comme je suis pas venue beaucoup et tout... Je mets un LONG chapitre ! J'espère que ça vous plaira ! Bonne chance pour les cours !!! ...
COTE B/W J-4 : Benvolio et Blair en était à leur troisième film lorsque l’aiguille passa de 23H59 à 00H00. La porte s’ouvrit immédiatement comme un coup de vent et une blonde se jeta sur Blair affalée sur le lit et sous les couvertures sans regarder les alentours.
Serena : Bon Anniversaire BLAIR !!!
Elle hurla presque. Heureusement que les parents de Blair n’étaient là d’ailleurs, Serena les aurait probablement réveillé. Ben bouillonnait de l’intérieur. Il n’avait même pas été le premier à lui souhaiter alors qu’il était là avec elle depuis près de 4heures. La petite blonde souriait à Benvolio tout en serrant Blair dans ses bras.
Blair : Merci S ! Tu es dingue d’avoir fait la route.
Mais Blair était visiblement folle de joie de voir sa meilleure amie. Même ses parents ne lui souhaitaient pas ainsi son anniversaire. Son père n’était d’ailleurs toujours pas rentré de son bureau, et avec le décalage horaire, il était 6 heures du matin à Paris. Sa mère même si elle avait promit allait oublier.
Serena : Tu as vraiment cru que je te laisserais toute seule ?
Ben : Elle ne l’est pas…
Serena : C’est vrai. Mais pour ses 17 ans je devais me déplacer.
Elle s’accrocha à Blair de plus belle.
Serena : On va passer une journée d’enfer tu verras ! Je t’emmène demain soir avec moi, mais essaye pas de deviner c’est une surprise ! Après la répète de 15heures on va faire les magasins… Je t’ai d’ailleurs acheter de quoi marcher ! DOROTA c’est bon !!!
Dorota entra dans la grande chambre de Blair. Ben se sentait de plus en plus mal à l’aise.
Dorota : Bon anniversaire Mademoiselle.
Elle tendit un paquet à Blair. C’était les derniers escarpins Versace. Enfin les derniers… Il devait sortir dans les rayons de Bendel’s d’ici trois ou quatre mois. Blair lui sauta au coup visiblement ravis.
Serena : Tu ne les avais pas ? J’avais peur de faire une bêtise !
Blair : Tu rigoles ? Elles sont super !
Ben : Si ça parle Chaussure, je vais y aller !
Blair embrassa la joue de son cousin rapidement.
Blair : Bonne nuit Benvolio !
Ben : Bon Anniversaire Blair.
Il lui lança un franc sourire. Quelque chose lui disait que son anniversaire ne serait pas si bien… Et ce qui lui tordait le cœur, c’est que c’est lui qui le gâcherait.
Blair : Merci. Merci pour ce soir aussi ! Tu es un amour.
Il lui fit un clin d’oeil et s’en alla sans se retourner afin de ne plus voir Serena et Blair ensemble ce qui ne manquait pas de lui filer des boutons.
Serena : J’étais terrorisée de croiser ton père ! Dorota m’a dit qu’il n’était toujours pas rentré… alors j’ai risqué ma vie pour toi ce soir.
Blair : Il ne tue pas les filles même si ce sont des Bass.
Serena : C’est ce que tu crois. Je pense que Bart t’assassinerait de ses propres mains s’il te voyait dans ma suite !
Blair laissa un petit rire envahir la pièce. Leur amitié n’était vraiment pas commune. Mais elles s’en fichaient bien. Elles étaient devenues totalement dépendantes l’une de l’autre désormais. Serena enleva ses escarpins et s’installa sur le lit de Blair.
Serena : Alors dis moi tout ! Que veux tu réaliser cette année ?
Blair : C’est pas nouvelle an ! C’est mon anniversaire. Je ne prends pas de résolution.
Serena : Il n’est pas question de résolution. Que veux tu qu’il se passe durant ta 18ème année ?
Blair la regarda intriguée, souriant de plus belle. Serena pouvait être totalement dégantée, déchirée, à l’ouest, dans ses rêves, mais présente lorsqu’il le fallait. A l’écoute lorsqu’elle le devait. C’était une véritable amie.
Blair : J’en sais rien…
Serena : Si tu sais ! Allez B. Un petit effort …
Blair : Bon… Pour commencer, je voudrais monter les marches aux bras de Nate dimanche. Je voudrais aussi que entre nous… Tout redevienne comme avant. Lorsque nous nous aimions. J’aimerais être assez forte pour tout lui pardonner et recommencer à zéro.
Serena rougis de plus belle. Rien à faire… Lorsque Blair parler de Nate elle était terriblement mal à l’aise et se sentait répugnante.
Serena : Bon c’était côté cœur. Moi je voudrais savoir le reste !!!
Blair : M’éclater avec Serena Van Der Woodsen ! Etre acceptée à Yale dès le début de ma terminale en Octobre prochain. Régner sur ma petite cours… Tout le blabla habituel !
Serena : Melle Waldorf fait dans les conventions maintenant ???
Dorota : Mademoiselle, votre Papa vient de rentrer il arrive dans votre chambre.
Elle referma la porte. Serena regarda Blair totalement paniquée. Visiblement, Blair l’était elle aussi.
Serena : Il va me tuer ?!
Blair : OUI !!! Cache toi VITE !
Serena : Mais où ???
Blair : Dans le dressing vite !!!
Serena sauta dans la « petite » pièce qui servait à Blair de dressing. Blair la referma juste à temps. La poignée commençait à bouger et Harold entra dans la chambre sous le regard tétanisé de sa fille plaquée contre la porte de sa penderie.
Harold : Joyeux Anniversaire ma petite Chérie !!!! Dit-il le plus gaiment du monde en tendant les bras vers sa petite fille qui n’était plus si petite maintenant…
Harold : Tu as déjà 17 ans je n’en reviens pas.
Il serra sa fille de plus belle. Puis l’écarta afin de regarder son visage. Il l’emmena s’asseoir sur le lit.
Blair : Merci Papa. Tu rentres tard…
Harold : Excuse moi ma puce, des soucis dans la compta… Ta mère ne t’a pas encore appelé pas vrai ?
Blair : Hein pourquoi tu dis ça ?
Harold : Tu as l’air étrange.
Blair : Oui c’est pour ça. Maman a oublié !
Harold : Si tu lui accordé quelque minutes de retard ? Il n’est même pas minuit et demi !
Blair : C’est vrai !
Harold : Mon dieu… Je me rappelle encore aller à la clinique à toute vitesse lorsque ta mère m’a prévenue que tu arrivais. Tu en as mis du temps ! 9 mois c’était tellement long à attendre… Les 9 mois les plus long de ma vie j’en suis sûre. Je me rappelle me pencher sur ton petit lit de clinique. Tu étais tellement petite. Tellement Belle aussi. Je me rappelle encore le combat que j’ai eu avec ta mère pour t’appeler Blair ! Elle était certaine que ça te porterait malheur. Et regarde… Il n’en est rien. Je te vois encore dans ton parc près de la baie vitré du salon en train de regarder la 5ème Avenue. Tu n’avais même pas 7 mois. Je me rappelle de tes premiers pas. Dans mon bureau… Je me rappelle de ta première entrée à l’école, où tu as posé ta main dominatrice sur toutes les autres petites filles en moins de une semaine tu avais à peine 3 ans. Ton premier Brunch, 5 ans il me semble. Ta maman t’avait crée une robe pour l’occasion. Tu étais une vrai poupée. Une petite fille parfaite. Tu t’étais tellement bien tenue. C’est là que tu as rencontrée Nathaniel. Il te lançait des regards timides. Lorsque Anne Archibald vous a présenté, il s’est caché derrière elle. Tu l’impressionnais probablement déjà ! Je me rappelle aussi de tes premières bêtises avec Benvolio. Particulièrement votre brillante idée de partir dans les Hamptons en train à même pas 8 ans et en pleine après midi… Je me rappelle encore la punition que tu avais eu ! Je me rappelle de ta première visite de Yale à l’âge 10 ans. En quittant les bâtiments. Tu m’as promis que tu y rentrerais quoi qu’il arrive. Je me rappelle aussi des premières disputes que nous avons eu avec ta mère lorsque tu as commençais à vouloir sortir le samedi soir à l’âge de 13 ans. Le repas de Thanks Giving de tes 15 ans. Tu venais juste de les avoir d’ailleurs. Tu étais debout sur la table avec ta bouteille de champagne rosé, en hurlant joyeux Noël. Benvolio était en larme tellement il riait. Ta mère pleurait tellement elle avait honte ! Je dois t’avouer que je ne savais plus trop où me mettre moi non plus. L’année prochaine. Je pourrais rajouter un nouveau souvenir lui aussi merveilleux. Ton bal des débutantes. Et j’espère que demain tu te tiendras correctement à Thanks Giving…
Blair pleurait émue par le discours de son père qui n’en finissait pas. Elle aussi se rappelait de la plupart des choses énoncées. Et toujours de relativement bon souvenir. Elle prit son père dans ses bras.
Harold : Je t’aime ma chérie.
Blair : Je t’aime aussi Papa. Merci !
Harold : Merci à toi. Merci d’être le rayon de soleil de ma vie. Tu es ma petite princesse et tu le resteras toute ta vie quoi que tu fasses !
Il lui tendit une enveloppe. Blair l’ouvrit avec anxiété. Il s’agissait de deux billets d’avions pour St Bart. Aucune date n’était écrite. Un billet était au nom de Blair l’autre au nom de Nate. Elle souria à son père toujours plein de merveilleuse intension. Il ignorait que Nate et elle était en froid. Mais Blair espérait bien remédier à ça de toute façon… enfin elle espérait que Nate remédie à cela…
Harold : ça te plait ?
Blair : Oui Papa. C’est super. Merci beaucoup !
Harold : Je t’ai acheté une robe Chanel tu pourras la mettre pour Thanks Giving. Tiens, qui t’a offert ses chaussures ?
Blair cru se prendre deux claques. Elle avait complètement oublié Serena toujours dans son dressing. Elle avait tout entendu c’était sûre. Rouge de honte, Blair s’essuya les yeux.
Blair : C’est Ben. Il a passé la soirée avec moi. Il est partie juste avant que tu arrives.
Harold : A exacte. Nous nous sommes salués à l’entrée de l’immeuble. Ranges les dans ton dressing ma puce. Attends couche toi je vais le faire. Tu vas avoir une dure journée. Je suppose que tu as prévus quelque chose avec tes amis ce soir… D’ailleurs c’est une chance que Thanks Giving tombe juste après ton anniversaire cette année ! Vous allez pouvoir faire la fête toutes la nuit. Nate et Ben doivent être ravie.
Il s’empara de la boite à chaussure et se dirigea vers le dressing. Blair bondit devant son père comme un guépard prête à tuer sa proie.
Blair : Non Papa, j’aime pas lorsque l’on fouille dans mon dressing !
Harold : Je voulais juste ranger Blair…
Blair : Je vais le faire. Et puis je veux encore les essayer.
Harold : Bien, ne dors pas trop tard ma belle. Bonne nuit et encore bon anniversaire.
Lorsqu’Harold ferma la porte de sa fille Blair, ouvrit celle qui enfermé Serena.
Serena : J’ai eu la peur de ma vie…
Blair : Et moi dont ! On n’a plus qu’a attendre qu’il dorme pour que tu t’éclipse.
Les deux filles s’installèrent sur le lit de Blair dans un éclat de rire discret.
J-4 : 15h : Avant dernière répétition. Chuck : Tu passes à l’action quand tu veux.
Ben regarda Chuck posté juste à côté de lui dans les urinoirs des toilettes des hommes. Juste avant la répétition.
Ben : Tu ne peux pas me laisser pisser tranquille ?
Chuck : Tu te sens tellement ridicule ? Promis, je ne regarde pas. Dit- il en un clin d’oeil taquin qu’il soit si pudique et mal à l’aise.
Ben : C’est l’anniversaire de Blair aujourd’hui. Je n’ai pas envie de lui briser le cœur. Elle va être anéantie. Je sais à quelle point elle tient à Nate et à Serena. Et même si je déteste le fait qu’elles soient proches, je dois reconnaître que Serena est une vraie amie pour elle. Le faite est que c’est une amitié impossible. Improbable. Et je sais que tu ne la cautionnes pas non plus leur amitié. Mais je refuse d’être le méchant et de tout balancer. Pourquoi ça ne serait pas toi ?
Chuck : J’ai la gueule d’un prêtre ? Arrête de te confesser. Soit tu en as et que lui balance ce que Nate et Serena ont fait. Soit tu n’en à pas et tu ne le fais pas. Mais arrête d’hésiter. Prends une décision et tu t’y tiens. Et ça ne sera pas moi pour la simple et bonne raison que leur relation ne me dérange pas autant qu’elle te dérange toi. Tu fais ce que tu veux. Mais fais le.
En réalité, Chuck ne tenait plus. Il voulait détruire Edward. Et il avait besoin de Benvolio pour ça. Le problème c’est que il n’avait rien fait depuis dimanche. Chuck attendait depuis trois jours que Ben dise la vérité à Blair. Il s’impatientait et commençait à lui mettre de la pression.
Ben : Tu me donnes des ordres ?
Chuck : Moi ? Je n’oserais pas.
Chuck ferma sa braguette et fit volte face avant de marquer une pose sans pour autant se retourner.
Chuck : Tu tiens vraiment à Blair n’est ce pas ?
Ben : C’est ma cousine. Mais c’est comme une sœur. La seule idée qu’elle souffre me retourne l’estomac.
Chuck : Tu sais quoi ? J’ai une sœur. C’est un lien fort. Je le reconnais. Mais je détesterais l’idée que l’on se foute autant de la gueule de ma sœur. Surtout si c’était mon meilleur ami qui se foutait d’elle. En soit. Nate se sert de Blair, tu le sais autant que moi.
Chuck sortie finalement des toilettes. Laissant Ben dans ses pensées. Cette fois, il était décidé à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Il ne ferait pas le sal boulot. Bass était un véritable requin, il en était sûre. Il avait un pouvoir de persuasion ultra développé et tournait toujours tout à son avantage. Il était dangereux. Très dangereux. Mais il avait malheureusement raison. Trop raison. Nate abusait de la patience de Blair malgré lui. Et ça ne pouvait plus durer. Il entra dans la salle de danse. Il était le dernier. Tout le monde était assis au pied de Betty, elle invita Benvolio à s’asseoir. Il s’exécuta auprès de Blair et de Nate. Il regarda la main de Blair dans celle de Nate. Puis il regarda Chuck affichant sans ménagement un air dégouté. Le jeune Bass n’avait pas quitté Benvolio des yeux. Il s’amusa en voyant le visage de Ben virer au blanc. Encore une fois, il avait réussit à manœuvré comme un chef. Benvolio était dingue de voir Blair et Nate ensemble désormais.
Nate : Hey Ben ! Je ne t’ai pas vu depuis Lundi ! Je te laisse des messages tu réponds plus qu’est ce qu’il se passe mec ? Tu me filtre ou quoi ?
Ben : Quoi ? ! Pas du tout …
Betty : Ben Nate ! S’il vous plait. Maintenant que vous êtes tous là, on va pouvoir se lâcher.
Oui se lâcher. Vous en avez bien besoin non ? Ne me regardez pas comme ça. J’ai été jeune avant vous. Je suis sûre que chacun d’entre vous à déjà pris une cuite, qu’il a déjà testé la fumette, rentrez à 6heures du matin complètement beurré, faire le mur… C’est votre truc. C’est votre âge. Vos parents vous sermonne pour certain. D’autre passe au dessus en espérant que ça vous passera. Je sais que dans votre milieux certains ne savent même pas que vous traversez une période de doute et de bêtise hallucinante. Du coup je sais aussi que dans votre milieux, certain font tout pour ne pas faire de faut pas. Si rien n’est naturelle chez vous c’est parce que vous n’êtes pas des adolescents naturelles. Les ados comme vous n’existent que ici. Et pour une fois, du moins pour le temps d’une après midi. Amusez vous vraiment. Entre vous. Pas dans une boite branché remplie de trader. Pas dans un brunch du dimanche matin avec vos parents autour. Juste entre vous.
Tous les jeunes assis se regardèrent à tour de rôle dans le blanc des yeux. C’était donc ça la drôle de répétition… Une fête en plein mercredi après midi. Betty sortie de l’immense salle laissant les jeunes entre eux, plus surpris que jamais. Lorsque la musique sortie des immenses enceintes avec force. Plus aucun n’osait bouger. Qui allait se lancer le premier. Il ne pouvait pas boire ni fumer. Impossible donc de se désinhiber… La salle était vide. Impossible de se mettre autour d’une table. Il ne pouvait que se lever et danser… Ou rester assis et s’ennuyer.
Nate : On dirait que c’est uniquement pour ton anniversaire ! Petite fête improvisée.
Blair lâcha la main de Nate et se dirigea vers Serena. Elle était la première à s’être levée. Sous le regard médusé des 39 autres jeunes. Elle attrapa la main de Serena et la traîna avec elle. A deux, elles entamèrent un rock des plus déganté. Edward applaudit des deux mains ses amies, suivies de Mike et Porter, et bientôt de tous les autres jeunes. Les deux jeunes filles fascinées toutes l’assemblée. Seule Ben et Chuck restait en retrait. Les bras croisés. Très vite, la majorité des jeunes se sont lancé en tentant de suivre le rythme endiablé de la blonde et de la brune debout sur la table de mixage. Chuck regardait de loin la scène il n’arrivait pas à la quitter des yeux. Elle était tout bonnement attirante. Dangereusement attirante. Il avait peur de Blair Waldorf. Elle lui faisait perdre tout contrôle sur lui même. Il l’avait déjà remarqué. S’il avait été Clark Kent, Blair serait la criptonite. Jamais une fille ne lui avait provoquée cette sensation. Il voulait en rester le plus loin possible. Blair posa finalement son regard sur ce jeune homme seul dans un coin à l’autre bout de la salle. C’était Chuck Bass. Il la fixait d’un regard soutenue.
Ben : Blair descend de là.
Il lui attrapa la jambe et la pris dans ses bras pour la remettre sur ses pieds. Il posa ensuite ses deux mains sur ses épaules.
Ben : Arrête de t’afficher avec Serena. Et ça ne te ressemble pas tout ça…
Blair : Qu’est ce qui ne me ressemble pas ?
Ben : Tout ça. Blair tu danses debout sur une table ! En petit comité Ok. Il y a 40 personnes dans la salle ! Dont une moitié de Bass !
Ben : Il faut arrêter avec ça. Je ne les aime pas non plus.
Ben fronça un sourcil.
Blair : Ok A par Serena. Je ne les aime pas ! Il n’empêche que j’ai envie de m’amuser Ben ! C’est mon anniversaire ! Laisse moi vivre ma vie tu veux ?
Ben : Tu vis dans un rêve B !
Elle fit demi tour tout en dansant dans la foule. Edward lui attrapa le bras et l’embarqua pour danser. Serena toujours sur la table de mixage s’amusait plus que jamais. Comme quoi, c’était une véritable fêtarde. Même pas besoin de produit illicite ! Bien joué S. Nate lui tendit la main afin qu’elle descende à son tour de la table, il l’emmena danser au côté de Edward et de Blair. Les deux couples finirent donc par danser à quatre. C’était l’occasion pour Chuck. Il se rapprocha de Ben qui regardait la scène, bouillonnant de rage.
Chuck : Quel ordure ! Il ose se rapprocher de Blair à nouveau, vive le respect.
Ben : Arrête BASS.
Chuck : Dire que Blair danse avec Edward Bowlen…
Ben ferma ses deux poings. Il était comme un Pitt Bull affamé. Chuck agitait habillement un bout de steak devant lui pour l’exciter Et bien entendu… ça fonctionnait comme sur des roulettes. Chuck le sentait.
Chuck : Regarde, Nate danse avec Serena… Devant Blair. Le jour de son anniversaire.
Benvolio poussa violemment Chuck vers l’arrière avant de se jeter dans la foule pour rejoindre le petit groupe des quatre amis opposé par les deux camps. Chuck le suivit sans hésitation.
Nate : Ben ! Viens danser un peu !
Ben : Je vais te faire danser tiens.
Blair : Pardon ?
Les six jeunes ne dansaient plus ils étaient en petit cercle. Comprenant qu’une certaine tension s’installait. Elle était pesante. Grave. Et elle venait de Benvolio.
Ben : ça peut plus durer Nathaniel.
Nate : Attends qu’est ce qui ne peut plus durer ?
Serena : On n’est pas sensé s’amuser ? On oublie un peu les querelles familiales et on se lâche !
Benvolio la fusilla du regard. Elle pouvait être énervante… Une vraie Blonde qui ne comprenait jamais quand une situation était grave ou du moins quand elle pouvait mal tourner.
Ben : Tu aimes bien oublier et te lâcher je me trompe ? La remit-il en place.
Edward : Tu lui parle autrement s’il te plait. Grogna le prince de Serena.
Ben : C’est vrai… C’est ta copine. Tu en as de la chance.
Blair : Benvolio. Ça Suffit.
Blair le regardait avec insistance. Elle posa succésivement son regard sur Ben puis sur la porte, sa façon de le virer d’ici.
Ben : Non Blair. Ça vient de commencer. Cette Connasse…
Blair : Arrêtes BEN ! C’est ma meilleure amie !
Ben : Ta meilleure amie ? Vraiment ? Cracha le jeune garçon.
Blair : Tu le sais parfaitement… Soupira celle ci.
Benvolio avait les yeux rouge de colère. Des flammes se formaient dans ses pupilles. Edward avait remarqué qu’il perdait tout contrôle. Et un mec de cette carrure, il valait mieux le calmer le plus vite possible.
Edward : Pose toi mec.
Ben : Je ne sais pas si tu seras posé une fois que j’aurais fini de m’expliquer.
Nate qui était plutôt effacé et caché derrière Blair depuis le début de l’échange venait de comprendre les intentions de Ben. Pris de panique il attrapa l’épaule de son meilleur ami.
Nate : Fais pas ça Ben…
Ben : J’aurais du le faire bien avant. Dit-il en se dégageant de la main de Nate.
Blair : De quoi tu parles ?
Nate : De rien…
Chuck : Vas y Benvolio… ça nous intéresse tous ! Et puis, ça concerne tout le monde ici non ? Nous avons les trompés et les amants… Autant y aller ?
Blair le regarda sans comprendre. Serena et Nate se raidirent. Dans moins de dix secondes. Les mondes des six jeunes allés basculer…
Ben : Nate n’a jamais été honnête avec toi. Il se rappelle très bien de sa première fois… Dans les toilettes.
Edward : Je vois pas en quoi ça nous concerne.
Ben : C’est vrai… Tu n’as rien à voir avec ça… Sauf que c’était avec Serena.
Blair se reçu comme un coup de couteau dans le ventre. Elle regarda à tour de rôle Serena et Nate. Leur attitude montré que Ben disait la vérité.
Blair : Je t’en supplie Serena… Dit moi que c’est faux.
Edward : Serena ! Il dit n’importe quoi ? Rassure moi.
Chuck : C’est fou comme tu peux en briser des cœurs Serena… Blair, Nate et maintenant Edward ? Ne t’en fait pas. C’est dans les gènes Bass. D’un autre côté, Edward, si tu étais venu m’en parler… Peut-être que j’aurais pu t’en informer.
A cet instant précis, Pénélope s’empara du micro sans pour autant arrêter la musique. Elle attira l’attention de toute l’assemblée. Les jeunes l’écoutaient.
Pénélope : Je voudrais souhaiter un merveilleux anniversaire à Blair Waldorf !
Toujours livide de l’information qui venait de lui être transmise, Blair ne releva même pas alors que tout le monde la fixait en lui souhaitant un bon anniversaire. Elle quitta la salle sans un regard pour personne. Laissant un terrible froid dans la pièce.
Serena : C’est bon ? Tu es content ? Tu as tout détruit… C’est ta spécialité remarque.
Edward : Serena. Tu me dois des explications.
Serena : Blair à besoin de moi.
Ben : Crois moi… Non.
Serena poussa Chuck et sortie de la salle à la recherche de Blair. Elle n’était pas dans les vestiaires. Mais son sac lui s’y trouvait toujours. Elle n’était donc pas partie… Lorsqu’elle entendit des drôles de bruit dans les toilettes des filles, Serena s’y rendit d’un pas méfiant. Les bruits ressemblaient à des vomissements.
Serena : B ?
La respiration de Blair terrifia la blonde. Elle était rapide et saccadé, c’était comme une crise de panique. L’estomac de Blair se tordit en deux de nouveau elle s’accrocha à la cuvette et recracha le reste de son déjeunée.
Serena : B ça va ? S’il faut que je monte sur la cuvette d’à côté… Je le ferais.
Blair s’appuya sur la cloison complètement essoufflée. Comme à chacune de ses crises.
Blair : J’ai aucune espèce d’envie de te voir… Ni de te parler Serena. La seule chose que j’ai envie de faire avec toi c’est de t’attacher la tête vers le bas et de te frapper avec une bat de base Ball.
Serena avala sa salive.
Serena : Blair, c’était pas calculé. Je ne le connaissais pas. Je… Je regrettes j’en ai fait des nuits blanches.
Blair : Tais toi. Tais toi et laisse moi. Je ne veux plus te parler. Hurla la brune.
Serena : Laisse moi t’expliquer ! Dit-elle au bord des larmes.
Blair ouvrit la porte des toilettes. Serena fut soudainement très mal à l’aise de la voir juste devant elle.
Blair : T’expliquer ? Tu sais quand tu aurais du t’expliquer ? ! Au Parc lorsque l’on s’est parlé pour la première fois. Ça aurait été gentil de caser un : « Au faite… J’ai couché avec Nate… Ton petit ami ! » Quand je pense que tu étais là quand j’insultais cette pétasse qui avait couché avec Nate… C’était toi ! C’est drôle non ? J’ai balancé tellement de parole horrible… Et elle t’était destinée ! Mais tu sais quoi ? Je n’en regrette aucune. Je ne les ais d’ailleurs jamais autant pensée. Et arrêtes de pleurer. C’est à moi de pleurer non ? Et regarde ? Je me retiens moi au moins. C’est ça ton problème. Tu ne contrôle rien.
Blair sortie des toilettes récupéra son sac et quitta la bâtiment la tête haute mais… les jambes tremblantes, et le cœur en morceaux…