Merci beaucoup :
! Bon alors cette fic sera bien évidemment du Blass, mais aussi du Blouis au début, et au milieu du Dair x). J'écris tout de suite le prochain chapitre, motivée par vos commentaires
Chapitre 1: Le pacte.
Elle se sentait trahie, usée, et par la même occasion, amoureuse. Amoureuse d'un idiot. Amoureuse d'un homme qui ne s'amusait qu'avec elle. Qui s'amusait avec son coeur, elle qui n'en avait jamais eu avant de le connaître. Trop naïve, trop sentimentale, et surtout trop infidèle à son mari, Louis. Elle s'en fichait de lui, tout ce qui comptait était Chuck à ses yeux. Blair n'aimait pas Louis. Comme Chuck lui avait dit, ce n'était qu'un homme.
?: Chérie ?
Elle ferma les yeux, essayant de transformer cette voix un peu aigu pour un homme en sa voix, la voix de Chuck. Elle essayait de se convaincre que Louis n'était pas dans le même lit qu'elle, en train de la regarder, mais Chuck y était. Elle essayait d'imaginer un instant que cet accent français laissait place à l'accent américain de Chuck. Que son odeur était celle de Chuck. Qu'il avait ses yeux. Qu'il avait ses bras, sa bouche, son corps, elle essayait de s'imaginer qu'
il était là. Et pas ce stupide mari qu'elle avait à ses côtés.
Louis : Chérie, il est déjà dix heures, il faut qu'on se lève pour aller déjeuner avec ma mère.
Mais que diable elle s'en fichait de sa mère. Elle la détestait. Avec Chuck, c'était simple, il n'avait pas de parents. Et Lily adorait Blair. Donc tout allait bien. Mais avec Louis, elle devait être la Blair souriante, gentille, aimante, fidèle. L'
ange Blair. Quelle idée. Elle était la démoniaque Blair. Elle l'avait toujours été. La Queen B. Elle n'avait pas besoin qu'un homme l'aime, elle pouvait avoir mieux, un roi. Son roi. Mais il était parti, il était dans son avion, la laissant penser à lui. Soudain, elle sentit une main, caressant sa cuisse, remontant jusqu'à sa taille.
Blair : Ne me touche pas.
Louis, souriant : Ah je vois bien que je t'attire, mais tu sais qu'on doit y aller et on a pas le temps...
Blair, retirant la main de Louis : Arrêtes. (se levant d'un bon, mettant son peignoir) Tu n'as qu'à aller voir ta mère, je ne me sens pas très bien de toute façon.
Louis : Tu as quoi ? De la fièvre, des nausées... ? (souriant) Je vais être Papa ?
Blair : Louis, cela fait plus de quatre mois que nous n'avons pas eu de rapports, comment veux-tu être papa ? Tu es pathétique.
Louis : Ne m'insulte pas comme ça Blair. Tu as quoi aujourd'hui ?
Blair : Rien.
Louis : Je commence à croire que tu ne m'aimes plus.
Et c'était bien le cas. Elle ne l'aimait plus, elle le trouvait répugnant, trop niais. Mais par fierté, elle devait rester avec lui, sinon la presse s'acharnerait contre elle.
Blair : Mais je t'aime Louis. Je suis juste fatiguée.
Louis : On vient de se réveiller.
Blair s'était réveillée à quatre heures du matin, l'heure à laquelle Chuck prenait son avion pour partir d'ici, de leur royaume. Et elle n'avait pas arrêter de pleurer, regardant par la fenêtre. Finalement, elle s'était couchée à six heures.
Blair : J'ai eu une soirée chargée.
Louis : Oui, d'ailleurs, tu étais où ?
Blair : Serena.
Louis : Tu te sens mieux, après notre arrivée ici ?
Blair : Comment veux-tu que je me sente Louis ? Est-ce que tu crois vraiment que j'avais le choix de partir ? Non, et tout cela est de ta faute, de ta mère, et de ta jalousie excessive.
Louis : Je ne suis pas bête Blair. Je sais que tu l'aimes encore.
Blair, allant dans son dressing : Qui donc ?
Louis : Chuck.
Blair : Chuck ?
Louis : Ne fais pas semblant de ne pas savoir qui est Chuck.
Blair : Chuck Bass ?
Louis : Bien sûr.
Blair : Chuck est parti Louis. Il n'est plus ici. A ce que m'a dit Serena...
Louis : Et il est parti quand ?
Blair : Ce matin. Quatre heures.
Louis : Et bien, il a dû louper son avion ou être revenu ici.
Blair, sortant sa tête de son dressing : Quoi ?
Louis, regardant son Iphone : Grève des pilotes.
Blair, retournant chercher la robe qui lui convenait : Quel dommage.
Louis : Oui, surtout que nous étions censé rester que trois jours, maintenant...
Blair : Mais tu as ton jet privé.
Louis : Tu sais que je ne peux pas t'emmener dedans.
Blair : Tu as un tas de choses à faire en France. Vas-y, et je te rejoindrai quand la grève sera finie.
Louis : Pour que tu restes avec Chuck ? Hors de question.
Blair : C'est du passé. Il a sûrement changé.
Louis : Oui, comme toi depuis ce matin. Tu es froide, distante... Qu'est-ce que tu as ?
Elle était simplement elle même, Blair Waldorf.
Blair : Je n'ai rien pourquoi ?
Louis : Allez Blair, je vois bien que tu as quelque chose... Je ne te reconnais plus.
Blair : Peut-être que tu ne m'as jamais connu.
Louis : J'en ai marre Blair.
On toqua à la porte, Louis s'empressa d'aller ouvrir. Il referma la porte puis dit :
Louis : Ma mère nous attend.
Blair : Elle t'attend. Pas moi. Je n'irai pas.
Louis : Alors pourquoi tu te mets une robe ?
Blair : Je vais déjeuner avec Serena et Nate, je n'ai pas le droit ?
Louis : J'espère juste que tu ne me mens pas Blair.
Blair : Pourquoi je te mentirai ?
Louis alla l'embrasser, mais Blair prétexta qu'elle était malade, donc il l'embrassa sur sa joue. Dès que la porte de sa chambre fut fermée, elle prit son téléphone posé sur son chevet, puis composa la numéro de Serena.
Discussion téléphonique :
Blair : Serena, que dirais-tu d'aller prendre notre petit-déjeuner ?
Serena : Blair, je suis avec Nate là, et je lui ai promis que-
Blair, la coupant : S'il te plait S...
Serena, soupirant : D'accord.
Blair : OK, rendez-vous dans dix minutes au Dean & Deluca ?
Serena : Hmm d'accord...
Blair raccrocha, puis prit son manteau. Elle l'enfila rapidement puis partit de chez elle. Elle marcha devant le Central Park, puis regarda comme à son habitude droit devant. Elle vit une femme, avec une petite fille, qui avait l'air d'avoir trois ans. Blair se disait qu'elle avait déjà vu cette femme. Elle regarda attentivement la femme, puis sourit. Elle disait à sa fille de bien se comporter, lui parlant dans une langue qui était familière à Blair. Elle leva les yeux, puis vit Blair.
La femme, s'exclamant : Miss Blair !
Blair, souriant : Bonjour Dorota.
Dorota, la prenant dans ses bras : Comme vous avez grandi !
Blair : Merci Dorota.
Petite fille : Hm Maman j'ai froid !
Blair regardant la petite fille : Salut toi.
Petite fille : Bonjour.
Dorota, à sa fille : Anastasia c'est Blair Waldorf, la fille de ta marraine, Eleanor.
Les yeux de la petite fille s'agrandirent, avec pleins d'étoiles dans ses yeux.
Blair : Anastasia, comme tu as grandi !
Dorota, souriant timidement : Elle ne parle pas beaucoup, elle est plutôt distante.
Blair : C'est la future Queen de l'Upper East Side !
Dorota : Je lui parle beaucoup de vous Miss Blair.
Blair : Ah oui ?
Dorota : Oui, elle adore toutes vos histoires.
Blair, riant : C'est pourtant rien de très importants !
Dorota : Et bien, votre départ, vos soirées, votre statut lors de votre adolescence... Toutes ces choses-là. Combien vous étiez détester et envier. Combien vous étiez classe.
Blair : Oh merci Dorota.
Dorota : Je lui dis la vérité, et je pense qu'elle est votre plus grande fan !
Blair, riant : Je l'espère !
Dorota : Et comment vas Louis ?
Blair, perdant l'éclat dans ses yeux : Bien bien. Nous sommes heureux de revenir ici.
Dorota : En tout cas, vous êtes magnifique miss Blair !
Blair : Merci Dorota, tu l'es aussi.
Dorota : Bon, la petite doit avoir faim, mais j'espère vous revoir très vite miss Blair, peut-être pourriez-vous passer à la maison un de ces jours ?
Blair : Bien sûr. Au revoir !
Dorota : A bientôt.
Anastasia, souriant : Au revoir Queen B !
Blair lui sourit, puis continua à marcher. Elle arriva dans le Dean & Deluca puis attendit Serena. Elle se commanda un café, puis commanda pour Serena un expresso.
Serena, rentrant essoufflée dans le café : Hey.
Blair : Salut S.
Serena : Ca va ?
Blair : Bien bien...
Serena : Alors, tout va bien avec Louis ?
Blair : Ennuyant.
Serena, riant : Alors pourquoi tu ne divorces pas ?
Blair : Parce que je fais partie de la société maintenant !
Serena : Tu pourrais être heureuse avec quelqu'un que tu aimes...
Blair, haussant un sourcil : Et que sous-entends-tu par là ?
Serena : Je dis juste que tu n'es pas heureuse avec lui ; la preuve, tu n'as pas eu de rapports depuis quatre mois. Et puis tu ne l'embrasses pas, et tu es allée voir Chuck hier soir.
Blair : Et à qui la faute ?
Serena : Je veux juste ton bonheur B. Et Chuck l'est.
Blair : Oui et bien tu seras ravie de savoir qu'il m'a gentiment rejeté. Après mon fameux trois mots sept lettres.
Serena : Je t'aime ?
Blair : Oui.
Serena : Tu sais qu'il t'aime encore.
Blair : Il est cruel, manipulateur, sans coeur, arrogant, orgueilleux.
Serena : Comme toi.
Blair : Il ETAIT comme moi.
Serena, sarcastique : Ah oui c'est vrai, maintenant Madame Blair de Giraldi est gentille et aimable comme diraient les journaux !
Blair : Oui.
Serena : Dis-toi une seule chose B, si tu veux l'avoir encore une fois, il faut que tu deviennes celle qu'il a aimé avant.
Blair : Donc il ne m'aime plus ?
Serena : Je n'en sais rien. On ne s'est pas vu depuis ton mariage. Il allait mal, ne sortait pas, ne couchait avec aucune filles, vraiment, sans toi, il était un homme discret.
Blair : Et bien peut-être qu'il était heureux comme ça.
Serena : Tu crois vraiment ?
Blair : Oui.
Serena : Enfin bref, il n'est pas parti à cause des avions, donc tu as peut-être ta chance...
Blair : A quoi bon ? Lui redire ces trois mots et me faire rejeter, à nouveau ?
Serena : Bon, de toute façon ce soir je fais une fête.
Blair : En l'honneur de... ?
Serena : Nate et moi.
Blair : Je suis vraiment heureuse pour vous !
Serena : Oui et bien, il ne le sait pas encore, mais... je suis enceinte.
Blair : QUOI ?!
Serena, souriant : Et je pense que je vais le garder.
Blair, se levant pour la prendre dans ses bras : Je suis si contente pour vous !
Serena : Merci B.
Blair, retournant à sa place : Et donc qui est la marraine ?
Serena : Toi.
Blair, souriant : Merci.
Serena : Avec Chuck.
Blair, perdant son sourire : Quoi ?
Serena : Vous êtes nos meilleurs amis, c'est normal que vous soyez les parrains/marraines de nos enfants.
Blair : Tu aurais pu mettre... Dan par exemple !
Serena : Ah maintenant ce n'est plus « Lonely boy » ?
Blair, rougissant : Oh ça va hein.
Serena : Attends... Tu aimes bien Dan ?
Blair : Mais non !
Serena : D'accord.
Les deux jeunes filles continuèrent à boire leur café, puis allèrent se balader dans Central Park. Elles allèrent ensuite s'acheter des vêtements, puis Blair rentra chez elle. Elle déposa son manteau sur son canapé, puis s'assit sur une chaise. Elle prit son mac déposé devant elle, puis alla sur son site préféré, Gossip Girl.
Aperçu : Queen B de retour !
Nous qui avions pensé perdu notre chère Queen, elle est de retour ! A ce que disent les journaux, elle serait gentille et honnête. Vraiment B ? Ou ce n'est qu'une façade ? La vérité éclate toujours Queen B, et ça tu devrais le savoir plus que personne. En tout cas, il y a des personnes ici qui ont vraiment envie de te voir. Comme ton ancien petit-ami, Chuck Bass, ou encore ton cher ami Dan Humphrey. On dit aussi que Little J est revenue, alors, heureuse ? Nous oui, et pour scoop : SERENA ENCEINTE. Je sens que cette année va être encore mieux que les précédentes, étant donné que tout le monde est de retour. Queen B de nouveau la reine, ou bien alors Blair de Giraldi ? Parce que oui, ils sont tous revenus, mais lui aussi. Je sais que vous m'aimez, ne dîtes pas le contraire ! Xoxo, Gossip Girl.
Blair referma violemment son ordinateur. Elle alla dans sa cuisine, prit un verre d'eau, puis s'assit, sirotant tranquillement son verre. Son téléphone sonna, elle posa son verre sur le bord du comptoir puis répondit au téléphone.
Conversation téléphonique.
Blair : Allô ?
?: Bonjour Blair.
Blair : Chuck ? Comment tu as su mon numéro ?
Chuck : Ne jamais sous-estimer Chuck Bass.
Blair : A part moi.
Chuck, riant : A part toi oui.
Blair : Qu'est-ce que tu veux ?
Chuck : Juste venir chez toi.
Blair : L'ancien Chuck Bass aurait débarqué sans prévenir.
La porte de l'ascenseur, s'ouvrant, laissant place à Chuck.
Chuck, au téléphone : C'est ce que je fais.
Blair, raccrochant : Qu'est-ce que tu fais ici ?
Chuck : Parler.
Blair, croisant ses bras : De quoi veux-tu qu'on parle ? Il n'y a rien à dire.
Chuck : Oh peut-être d'hier soir.
Blair : Tu t'en souviens ?
Chuck : Bien sûr.
Blair : Et tu ne regrettes aucun de tes mots ?
Chuck : Tu m'as dit je t'aime, c'est quelque chose à ne pas oublier.
Blair : Réponds à ma question Bass.
Chuck : Ne sois pas vilaine Blair, on sait tous que tu veux revenir dans ma limousine.
Blair : J'ai muri, contrairement à toi.
Chuck : Il est peut-être temps à toi de redevenir l'adolescente que tu étais.
Blair : C'est de l'histoire ancienne.
Chuck : Je sais que tu as besoin de moi.
Blair : C'est à dire ?
Chuck : Pour ne pas perdre ta popularité et ta gloire, tu dois avoir quelqu'un d'aussi puissant que Louis pour pouvoir divorcer avec lui.
Blair, haussant un sourcil : Et si je l'aime ?
Chuck : Tu ne l'aimes pas.
Blair : Et je ne t'aime pas.
Chuck : Alors pourquoi hier soir ?
Blair : Pari. Avec Serena. J'ai gagné.
Chuck : Je n'y crois pas.
Blair : Que tu y crois ou pas, ce n'est pas mon problème, je n'ai pas à me justifier.
Chuck : Et bien, quelle répartie Waldorf.
Blair : C'est bien la seule chose que je n'ai pas perdu.
Chuck : Mais bon, tu ne l'aimes pas. Et je suis là. Je suis l'un des hommes les plus puissants de Manhattan à ce que disent les journaux.
Blair : Et comment as-tu réussi ?
Chuck : Tout est question d'achat.
Blair : Hôtels ?
Chuck : Bien sûr.
Blair : Et comment tu sais que je veux divorcer ?
Chuck : Je te connais. J'ai bien vu comment tu ne l'aimes pas, même lors de ton mariage. Tu étais magnifique, mais ton humeur n'y était pas.
Blair : Ce mariage fut la pire chose que j'ai fait.
Chuck, riant : Peut-être.
Blair : Et qu'est-ce que tu gagnes toi dans cette histoire ? Etre mon « petit-ami » n'est pas une mince affaire, et tu le sais.
Chuck : Je gagne simplement une petite-amie.
Blair : Allez Chuck dis-moi.
Chuck : Très bien, si je veux que l'Empire Bass ne s'éteigne pas, il faut que je me trouve une femme. C'est simple.
Blair : Mais je ne vais pas porter de bébés Bass moi !
Chuck : Je ne veux pas que tu sois la mère Blair.
Blair : Très bien, parce que je ne veux pas que mes enfants ressemblent à toi.
Chuck : Parfait. (tendant sa main) Alors, marché conclu ?
Blair, serrant sa main : Marché conclu.
Voilà! Espérant que ça vous plaise!